Depuis le premier novembre, l’installation de matériels spécifiques pour l’hiver est devenue un impératif dans 34 provinces françaises pour les véhicules. Tous les conducteurs ne se conforment pas encore à cette exigence.
Dans la commune de Vaugneray, située à 20 kilomètres à l’est de la ville de Lyon, la région n’est pas particulièrement escarpée. Toutefois, avec une altitude de 700 mètres, c’est assez pour exiger l’usage des pneus spéciaux pour la neige, en vigueur depuis le 1er novembre. Si certains conducteurs ne se sont pas dotés de pneus hivernaux, l’un d’entre eux a opté pour les « chaussettes à neige », une solution alternative. Dans l’atelier d’un mécanicien, la cadence est particulièrement intense à l’approche de l’hiver, en raison de la demande d’installation de pneus hiver.
Sanction potentielle de 135 euros
« Tous les petits creux présents sur le pneu permettent de maximiser l’adhérence sur les routes enneigées », explique un professionnel du secteur. Pour équiper son véhicule de quatre pneus hiver, cela représente un coût minimum de 600 euros, ce qui n’est pas un investissement négligeable pour les automobilistes. Cette obligation s’applique dans 34 départements depuis 2020. Pour cette année, le gouvernement a décidé de ne pas faire respecter la loi par la force, en faveur d’une démarche plus éducative. En revanche, en cas de non-respect des règles, les contrevenants se verraient recevoir, en théorie, une amende de 135 euros.