Cinq anciens étudiants de l’établissement scolaire du Bois d’Aulne, situé à Conflans-Sainte-Honorine, se retrouvent devant le tribunal pour enfants de Paris pour répondre aux accusations de « association de malfaiteurs terroristes » et de « dénonciation calomnieuse ». La procédure se déroulera à huis clos jusqu’au 8 décembre.
Le premier procès dans l’affaire de l’attentat contre Samuel Paty s’ouvre lundi 27 novembre. Les six adolescents impliqués, étant mineurs lors du drame, comparaissent devant le tribunal pour enfants de Paris. Ils sont accusés d’avoir désigné Samuel Paty à son tueur le jour de son assassinat. Ils sont actuellement en liberté, sous contrôle judiciaire, et seront entendus jusqu’au 8 décembre à huis clos. La tragédie a commencé avec une adolescente de 13 ans du collège du Bois d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine, accusant Samuel Paty d’avoir diffusé des « caricatures obscènes » et demandé aux élèves musulmans de sortir de la classe. C’était un mensonge pour couvrir son exclusion de l’école. Son père, Brahim Chnina, a alors diffusé des messages agressifs sur Facebook et déposé plainte contre l’enseignant. Après avoir nié les faits lors de ses premières auditions, l’adolescente a finalement avoué avoir menti.
Quant aux cinq autres mineurs, ils ont accepté 300 euros du terroriste pour désigner Samuel Paty à la sortie des cours. Le profil de ces adolescents soulève de nombreuses questions et suscite l’appréhension. Pourtant, il faudra déterminer leur degré d’implication et leur capacité de discernement lorsqu’ils ont accepté cette somme pour désigner leur professeur. Le juge des enfants devra prendre une décision qui peut les envoyer en prison pour jusqu’à cinq ans.
Le procès offre une échappatoire à ces jeunes accusés, une échéance qu’ils attendent mais qui suscite aussi beaucoup d’inquiétudes chez eux. Alors que le procès des huit suspects majeurs aura lieu fin 2024, ce premier volet concerne cinq élèves du collège du Bois d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), accusés d’avoir désigné Samuel Paty à son tueur, le jour de son assassinat. Ils comparaissent pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des violences aggravées » et sont actuellement en liberté, sous contrôle judiciaire. Une sixième mineure, la fille du prédicateur Brahim Chnina, sera quant à elle jugée pour « dénonciation calomnieuse ».
Le premier procès dans l’affaire de l’attentat contre Samuel Paty s’ouvre lundi 27 novembre. Les six adolescents impliqués, étant mineurs lors du drame, comparaissent devant le tribunal pour enfants de Paris. Ils sont accusés d’avoir désigné Samuel Paty à son tueur le jour de son assassinat. Ils sont actuellement en liberté, sous contrôle judiciaire, et seront entendus jusqu’au 8 décembre à huis clos. La tragédie a commencé avec une adolescente de 13 ans du collège du Bois d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine, accusant Samuel Paty d’avoir diffusé des « caricatures obscènes » et demandé aux élèves musulmans de sortir de la classe. C’était un mensonge pour couvrir son exclusion de l’école. Son père, Brahim Chnina, a alors diffusé des messages agressifs sur Facebook et déposé plainte contre l’enseignant. Après avoir nié les faits lors de ses premières auditions, l’adolescente a finalement avoué avoir menti.
Quant aux cinq autres mineurs, ils ont accepté 300 euros du terroriste pour désigner Samuel Paty à la sortie des cours. Le profil de ces adolescents soulève de nombreuses questions et suscite l’appréhension. Pourtant, il faudra déterminer leur degré d’implication et leur capacité de discernement lorsqu’ils ont accepté cette somme pour désigner leur professeur. Le juge des enfants devra prendre une décision qui peut les envoyer en prison pour jusqu’à cinq ans.
Le procès offre une échappatoire à ces jeunes accusés, une échéance qu’ils attendent mais qui suscite aussi beaucoup d’inquiétudes chez eux.