À partir du 1er janvier, ceux qui ont un niveau de vie plus élevé recevront une prime écologique de 4 000 euros lorsqu’ils achèteront une nouvelle voiture électrique, comparativement à 5 000 euros aujourd’hui. « Ceux qui sont moins fortunés continueront de recevoir de l’aide », assure Flavien Neuvy, spécialiste en économie.
Expenses imprévues pour le bonus écologique des véhicules électriques neufs
Flavien Neuvy, économiste et directeur de l’Observatoire Cetelem, a déclaré le mercredi 27 décembre sur 42mag.fr que l’incitatif écologique pour l’acquisition de voitures électriques neuves a eu « un coût plus conséquent que les prévisions budgétaires de l’État ». Selon lui, cela pourrait être une des raisons incitant le gouvernement à réduire la prime écologique de 1 000 euros pour les ménages à revenus élevés. De 5 000 euros, cette incitation sera réduite à 4 000 euros dès le 1er janvier, selon les informations de 42mag.fr du mercredi et à la suite de celles dévoilées par Les Echos.
Popularité croissante des voitures électriques
Selon le directeur de l’Observatoire Cetelem, il y a trois ans, les voitures électriques représentaient environ 2% des immatriculations. Mais la tendance a radicalement changé en novembre 2023, où un nouveau record a été enregistré avec une multiplication par dix du nombre de véhicules électriques, représentant désormais « 20 % des ventes dans le secteur automobile. Face à cette augmentation, l’État est dans l’obligation d’envisager une réduction de la subvention, notamment pour les ménages les plus fortunés.
L’aide financière maintenue pour les ménages modestes
Toutefois, l’économiste se veut rassurant envers les ménages les moins aisés, qui continueront de bénéficier des aides. Il cite notamment l’initiative de « leasing social », qui permettra dès le 1er janvier de louer un véhicule électrique pour une somme d’environ 100 euros par mois.
Restrictions du bonus écologique
De plus, le bonus écologique ne sera plus accordé qu’aux véhicules fabriqués en Europe. Selon le président de l’Observatoire Cetelem, cette décision est légitime puisque le bonus profitait également aux voitures électriques produites en Chine. De cette façon, « l’argent du contribuable français finançait l’industrie chinoise », comme le souligne Flavien Neuvy. Il approuve donc la volonté du gouvernement de vouloir mettre un terme à cette pratique.