Mardi matin, une dame a perdu la vie lors d’un incident survenu sur une barricade à Pamiers, en Ariège. Pendant ce temps, les agriculteurs persistent à exprimer leur mécontentement alors que l’administration les accueille pour essayer d’élaborer des réponses appropriées.
« Nous sommes face à une situation déplorable qui combine une tragédie personnelle à un désastre social. Lorsque des problèmes sont négligés, ils finissent toujours par se répercuter », a exprimé avec tristesse mardi 23 janvier sur 42mag.fr Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne et leader de Debout La France, suite au décès tragique d’une productrice agricole à Pamiers dans l’Ariège lors d’un blocus organisé par des agriculteurs. « Le président de la République a désigné Gabriel Attal en prétendant qu’il allait apporter des solutions », pour infuser » un nouvel élan, mais il s’agit en réalité d’une simple manœuvre promotionnelle et désormais le vrai visage des problèmes apparaît. Ils semblent vivre dans un univers alternatif où ils pensent que des phrases-marketing pourront remédier aux difficultés des citoyens français », s’est indigné Nicolas Dupont-Aignan.
« Cela fait un moment que moi et d’autres signalons cela. On ne peut pas conclure à Bruxelles, au sein de l’Union européenne, en collaboration avec le gouvernement français, des traités de libre-échange qui permettent l’importation incessante de produits qui ne respectent aucun standard sanitaire, environnemental, venant de l’autre côté du monde et, simultanément, imposer à nos producteurs des restrictions absurdes, et particulièrement celle qui a fait déborder le vase, la jachère, qui signifie que l’Union européenne, avec l’appui du gouvernement français, autorise l’interdiction à certains agriculteurs de cultiver une partie de leurs terres ». explique le député. Selon Nicolas Dupont-Aignan, il serait nécessaire » d’abolir immédiatement la jachère et d’annoncer que nous ne nous conformerons pas à cet accord ».
« Comment ne pas comprendre la fureur des agriculteurs qui se voient empêchés de travailler tout en voyant arriver des produits moins chers qui ne respectent aucun standard écologique ? » s’interroge Nicolas Dupont-Aignan. « On exige de nos agriculteurs, qui sont les plus grands défenseurs de l’environnement dans le monde, toujours plus alors que nous importons des produits provenant de pays où des pesticides interdits sur notre territoire sont en usage libre et massif, où est la logique ? Ils sacrifient l’agriculture et le gouvernement est complice de cette situation ». déclare le président de Debout La France.
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