La comédienne Isild Le Besco a exprimé sa préoccupation quant à l’impact de sa relation à l’âge de 16 ans sur sa personnalité. Selon elle, cette expérience a eu des répercussions importantes sur sa vie, car une emprise peut en entraîner d’autres. Cette prise de parole souligne l’importance de reconnaître et de comprendre les conséquences de telles situations sur le développement personnel.
Dans un entretien accordé au journal Le Parisien, Isild Le Besco raconte avoir subi « une emprise destructrice » avec le cinéaste Benoît Jacquot, avec qui elle a entamé une relation à l’âge de 16 ans, alors qu’il en avait 52. Le cinéaste fait également l’objet d’une plainte de la part de Judith Godrèche pour « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans ».
La comédienne avait déjà mentionné dans Le Monde des « violences psychologiques ou physiques » infligées par le cinéaste. Elle n’a cependant pas encore porté plainte contre lui.
Isild Le Besco confie dans Le Parisien que malgré l’apparence positive de cette relation, nourrissant de beaux films et lui permettant de découvrir un nouveau monde, elle a subi une véritable emprise destructrice ainsi qu’une perte de sa personnalité. Elle explique que Benoît Jacquot pensait savoir mieux qu’elle qui elle était et ce qu’elle pensait, et qu’il la rabaissait constamment en lui répétant qu’elle était grosse. Les violences psychologiques étaient selon elle les plus marquantes, mais elle a également subi des violences physiques sous le coup de la colère.
La comédienne déplore que cette relation, vécue à l’âge de 16 ans, a eu un impact majeur sur sa personnalité et a engendré d’autres emprises par la suite. Elle affirme que cela a gâché une grande partie de sa vie.
En parallèle, Isild Le Besco évoque également le réalisateur Jacques Doillon, qu’elle accuse de lui avoir retiré un rôle après avoir refusé ses avances, alors qu’elle avait 17 ans. Elle mentionne également qu’elle envisage de porter plainte contre les deux cinéastes à un moment donné, en qualifiant cette démarche comme « probable ».