Suite à un dysfonctionnement technique, il arrive que des conducteurs fautifs se voient infliger une amende sans pour autant se voir retirer de points de leur permis. Les organisations chargées de la réhabilitation des points ont observé une baisse notable de leurs participants.
Il est à noter qu’au cours des derniers mois, il semble que certains contrevenants ont eu à payer leurs amendes sans que cela n’entraîne une perte de points pour eux. Il en découle que les centres de stage de récupération de points enregistrent une baisse de leur clientèle estimée à 35%, ce qui a un impact sur le taux d’emploi. « On est obligés de faire l’impasse sur nos animateurs et beaucoup se retrouvent dans une situation financière critique », témoigne Philippe Augé, qui occupe le poste de directeur adjoint chez CER Bobillot à Paris.
Plus d’un cinquième des 300 centres confrontés à une crise
Il faut savoir que parmi les 300 centres existant en France, plus de 20% rencontrent des problèmes financiers ou administratifs. Une panne du système informatique en janvier dernier est à la cause de cette situation. C’est à cette période que la suppression des points perdus pour les excès de vitesse en dessous de 5 km/h a été mise en place. La Sécurité routière a admis l’existence d’un problème et prétend que tout rentrera dans l’ordre « dans les prochains jours ». Les responsables affirment également que l’ensemble des infractions touchées par ce problème seront « traitées ». Cela dit, les centres de stage de récupération de points font déjà état d’un manque à gagner de près de 8 millions d’euros.