Lors de cette affaire, certains acteurs ont été mis en examen, y compris le maire Gaël Perdriau. L’enquête vise à déterminer les responsabilités de chacun dans le financement, l’enregistrement et la diffusion de la vidéo compromettante mettant en scène son ancien premier adjoint Gilles Artigues en compagnie d’un escort-boy dans un établissement hôtelier de la capitale. Cette sextape a été diffusée en 2022, suscitant un véritable scandale au sein de la classe politique et de l’opinion publique. Les enquêteurs cherchent à établir les circonstances exactes de cet enregistrement compromettant, ainsi que les motivations éventuelles des personnes impliquées. Ce dossier a secoué la municipalité et jeté une lumière crue sur les relations entre les différents membres de l’équipe municipale. Les répercussions politiques et médiatiques de cette affaire sont encore incertaines, mais il est clair que les acteurs impliqués devront rendre des comptes devant la justice.
Confrontations des protagonistes de l’affaire du chantage à la sextape
Les acteurs clés de l’affaire du « chantage à la sextape » sont convoqués par les juges d’instruction de Lyon pour des confrontations les mardi et mercredi. Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne, Samy Kefi-Jérome, ancien adjoint au maire, Pierre Gauttieri, ex-directeur de cabinet du maire, Gilles Rossary-Lenglet et Gilles Artigues, ancien premier adjoint de la ville, seront ainsi confrontés.
Les confrontations concernent différentes combinaisons entre les protagonistes, telles que Samy Kefi-Jérome face à Pierre Gauttieri, Samy Kefi-Jérome face à Gaël Perdriau, Gilles Rossary-Lenglet face à Gaël Perdriau, Gilles Artigues face à Samy Kefi-Jérome, Gilles Artigues face à Gaël Perdriau, et enfin Pierre Gauttieri, Gaël Perdriau et Gilles Artigues.
L’objectif de ces confrontations est d’établir le rôle de chacun dans le financement, le tournage et l’utilisation de la sextape mettant en scène Gilles Artigues et un escort-boy dans un hôtel parisien, diffusée en 2022. D’autres confrontations sont prévues en mai, notamment sur le volet financier de l’affaire.