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Accueil » Actualités » Actualité divertissement » Cannes 2024: « Everybody loves Touda », dernier film de Nabil Ayouch, aborde la rage de chanter d’une cheikha
Actualité divertissement Cinéma Culture

Cannes 2024: « Everybody loves Touda », dernier film de Nabil Ayouch, aborde la rage de chanter d’une cheikha

Simon BornsteinPar Simon Bornstein19 mai 2024
Festival de Cannes 2024. "Everybody loves Touda" : la rage de chanter d'une cheikha dans le dernier film brûlant de Nabil Ayouch
          Le réalisateur franco-marocain livre à Cannes un film engagé, porté par Nisrin Erradi, une comédienne "incandescente".
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Le cinéaste d’origine franco-marocaine présente à Cannes une œuvre profondément engageante, sublimée par la performance « incandescente » de l’actrice Nisrin Erradi.

Le dernier film du réalisateur Franco-Marocain, Nabil Ayouch, intitulé Tout le monde aime Touda, présenté lors du festival de Cannes 2024 dans le cadre de la sélection « Cannes Première », continue d’explorer la société Marocaine contemporaine qu’il affectionne tant, mais cette fois à travers l’image d’une femme libre rêvant d’évoluer en tant que Cheikha, interprètes traditionnels du chant aïta, couramment interprété comme « le cri » en langue arabe.

Le personnage principal Touda, issue d’une famille de paysans, vit dans un village isolé en compagnie de son jeune fils sourd-muet qu’elle élève seule. Elle chante et danse à diverses célébrations, comme les mariages, dans les bars, ou encore les fêtes de village, souvent exposée aux regards moqueurs et aux avances non désirées d’une clientèle majoritairement masculine et souvent alcoolisée.

Elle fait souvent face à d’autres femmes, principalement ses rivales, souvent hostiles envers elle. Il lui arrive aussi de chanter en plein air, pour finir dans des situations déplaisantes. Le début du film gravite autour d’une scène de viol subi par Touda, une scène qui persiste tout au long du film, symbolisant la menace constante à laquelle Touda, et plus généralement les femmes dans leur ensemble, font face.

Sommaire

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  • « Des femmes courageuses, des résistantes »
  • « Peut-être que le cinéma, c’est un peu comme naviguer entre les bombes »
  • Fiche Technique

« Des femmes courageuses, des résistantes »

Malgré ces adversités, Touda se réveille et reprend son travail. Cette femme libre et sensuelle paie chèrement son autonomie dans une société ayant du mal à accepter qu’une femme vive seule. C’est dans son amour pour Yassine, son fils adoré, ainsi que la musique et les chants qu’elle puise sa force.

Le souhait de Touda est de devenir une Cheikha, passionnée par les mélodies nées du cri des textes révoltés propres à l’amour et la résistance. Lassée de chanter chaque soir pour une poignée de clients ivres en échange de quelques dirhams, elle décide de quitter son village à destination de Casablanca.

Comme une sorte de décompression dans sa quête de l’avant, elle laisse son fils dans la ferme de son enfance, située dans des paysages montagneux à couper le souffle.

Nisrin Erradi – « Everybody loves Touda », présentation de Nabil Ayouch au Festival de Cannes le 17 mai 2024. (Nabil Ayouch)

Le film a été chaudement accueilli lors de sa projection officielle à Cannes, vendredi dernier, avec la présence de toute l’équipe. « Ces femmes étaient des résistantes, des héroïnes », a déclaré Nabil Ayouch à l’audience, visiblement ému. « Les nombreuses personnes qui me soutiennent dans la réalisation de ce film, votre accueil ici et mon amour inconditionnel pour le Maroc et son peuple me donnent toujours la force de persévérer », a déclaré Nabil Ayouch.

Nabil Ayouch a ensuite rendu hommage au travail de son équipe, techniciens et acteurs, « et surtout une actrice en particulier, incandescente, volcanique », déclara-t-il en faisant référence à Nisrin Erradi.

« Peut-être que le cinéma, c’est un peu comme naviguer entre les bombes »

A travers l’image d’une femme forte, incarnée magnifiquement par Nisrin Erradi, Nabil Ayouch dresse le tableau d’une société toujours imprégnée par le patriarcat. Touda est le symbole de la résistance. Elle s’oppose à être victime, elle est la maîtresse de son corps, de ses envies, et essaie de contrôler son destin malgré les obstacles.

Nabil Ayouch filme les corps, leurs souffrances et exaltations, la sensualité, la vie, la liberté. Il dévoile cette puissante histoire au moyen d’une mise en scène tendue, accompagnée par la voix de Touda, dans un rythme presque psychédélique. Grâce aux images aux tonalités chaudes, à son montage dynamique, à la musique au cœur du film et à une caméra très proche de Touda, le réalisateur réussit à nous faire marcher dans les pas de son héroïne.

Touda finit par monter dans un ascenseur, espérant une vie meilleure, pour en redescendre quelques minutes plus tard, un sourire baigné de larmes aux lèvres, ce qui laisse la fin de cette fascinante histoire ouverte.

Le réalisateur Franco-marocain lors de la projection officielle de « Every body loves Touda », le 17 mai à Cannes. (Laurence Houot / France culture)

« Dans ce monde où les dangers sont omniprésents, il est important de garder sa détermination, il est important de continuer à faire du cinéma, il est important de continuer à naviguer parmi les dangers. Peut-être que c’est cela, le cinéma, naviguer entre les bombes », a conclu Nabil Ayouch, saluant une salle conquise par de chaleureux applaudissements.

Affiche du film « Everybody loves Touda », par Nabil Ayouch, présenté lors du Festival de Cannes le 17 mai 2024. (Ad Vitam)

Fiche Technique

Genre : Drame
Réalisateur : Nabil Ayouch
Acteurs principaux : Nisrin Erradi, Joud Chamihy, Jalila Tlemsi
Pays : Maroc
Durée : 
1h42 min
Année d’apparition : 
2024
Distributeur : 
Ad Vitam
Résumé : Touda rêve d’évoluer en tant que Cheikha, une chanteuse traditionnelle marocaine, qui n’hésite pas à interpréter sans censure des textes de résistance, d’amour et de libération, véhiculés de génération en génération. Chantant tous les soirs dans les bars de sa petite ville sous les regards d’hommes, Touda porte l’espoir d’un avenir meilleur pour elle et son fils. Victime de maltraitance et d’humiliation, elle décide de tout abandonner pour les lumières de Casablanca…

★★★★★

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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