Hugo Auradou et Oscar Jégou, deux joueurs de rugby du XV de France, sont confrontés à des accusations de violences sexuelles portées par une femme. Ils doivent se présenter devant le tribunal argentin ce jeudi 11 juillet pour répondre à ces allégations. Cependant, leur récit des faits diverge de celui présenté par l’avocate de la femme qui les accuse.
Un établissement hôtelier de Mendoza, en Argentine, est au centre des attentions depuis plusieurs jours. Depuis le lundi 8 juillet, les rugbymen Hugo Auradou et Oscar Jégou sont placés en détention provisoire suite aux accusations portées par une femme qui les accuse de violences sexuelles. Bien que les deux parties confirment s’être rencontrées au cours d’une soirée, leurs récits sur les événements de la nuit divergent.
Les rugbymen entendus par la justice cet après-midi
La plaignante soutient qu’elle a été retenue contre sa volonté et qu’elle a subi des violences, selon les déclarations de son avocate. « Le corps de la victime constitue une preuve irréfutable de l’absence de consentement. Elle présente des marques de morsures, des griffures, ainsi que des contusions sur la poitrine et les côtes », affirme Me Natacha Romano, l’avocate de la victime présumée.
De son côté, l’avocat des deux sportifs français, Me Rafael Cuneo Libarona, rejette cette version et déclare que les relations étaient « consenties« . Les rugbymen sont convoqués pour s’expliquer pour la première fois devant la justice dans l’après-midi de ce jeudi 11 juillet.