Le réseau ferroviaire à grande vitesse français a été touché vendredi par des actes de vandalisme généralisés et « criminels », notamment des incendies criminels, paralysant les déplacements vers Paris en provenance du reste de la France et d’Europe, quelques heures seulement avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
Le réseau TGV français a été touché par « plusieurs actes de malveillance simultanés dans la nuit », a indiqué vendredi la SNCF.
« Il s’agit d’une attaque massive et de grande ampleur visant à paralyser le réseau TGV », a indiqué la SNCF, ajoutant que de nombreuses lignes devront être supprimées et que la situation durerait « au moins tout le week-end, le temps de procéder à des réparations ».
« Des attaques incendiaires ont été lancées pour endommager nos installations », a-t-elle indiqué, ajoutant que le trafic sur les lignes Atlantique, Nord et Est concernées était « fortement perturbé ».
Le Premier ministre français Gabriel Attal a écrit sur la plateforme de médias sociaux X que les services de renseignement français ont été mobilisés pour retrouver les auteurs.
Attal les a qualifiés d’« actes de sabotage », « préparés et coordonnés ».
Quelque 800 000 voyageurs seraient impactés, précise la SNCF.
Les trains ont été détournés vers d’autres voies « mais nous devrons en annuler un grand nombre », précise le communiqué.
Plusieurs trains Eurostar entre Paris et Londres ont été supprimés.
Zones d’exclusion aérienne et mesures de sécurité IA déployées pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques
La SNCF a exhorté les voyageurs à reporter leurs déplacements et à éviter les gares.
L’attaque s’est produite dans un contexte de tensions mondiales et de mesures de sécurité renforcées alors que Paris se préparait à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques vendredi soir, avec 7.500 athlètes, 300.000 spectateurs et un parterre de VIP.
De nombreux voyageurs prévoyaient de converger vers la capitale pour la cérémonie, et des vacanciers étaient également en transit.
La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, a indiqué que les autorités travaillaient pour « évaluer l’impact sur les voyageurs, les athlètes et assurer le transport de toutes les délégations vers les sites de compétition » des JO.
« Jouer contre les Jeux, c’est jouer contre la France, contre son propre camp, contre son pays », a-t-elle déclaré à la télévision BFM.
(avec des dépêches)