Grâce aux succès au box-office de « Un p’tit truc en plus » et « Le Comte de Monte-Cristo », le Centre national du cinéma a noté un total de 13,18 millions de billets vendus au mois de juin, ce qui représente une augmentation de 28,9% par rapport au même mois l’année précédente, en juin 2023.
Les cinémas commencent à apercevoir une lueur d’espoir. Selon un communiqué du Centre national du cinéma et de l’image, diffusé le 6 août, les salles françaises ont enregistré leur « meilleur mois de juin depuis 2013 ». Cette embellie a été « soutenue » par le lancement magnifique de l’édition 2024 de la « Fête du cinéma » (qui s’est tenue du 30 juin au 3 juillet), marquée par « un record historique » dans ses premiers jours, notamment le dimanche, avec « près de 1,4 million » d’entrées, comme l’indique le CNC. Au total, le mois a affiché 13,18 millions d’entrées, représentant une hausse de « 28,9% par rapport à juin 2023 ».
En tête du box-office mensuel, c’est un long-métrage français, Un p’tit truc en plus, qui s’impose : cette comédie, réalisée par l’humoriste et acteur Artus, qui choisit de traiter le handicap avec humour, a dépassé les 8 millions d’entrées. En deuxième position, on trouve le film d’animation Vice-Versa 2 des studios Pixar et Disney, suivi par la comédie policière américaine Bad boys: Ride or die.
Bien qu’il soit sorti vendredi dernier, Le Comte de Monte-Cristo, interprété par Pierre Niney, s’est rapidement hissé à la 4ème position, cumulant déjà plus d’un million d’entrées.
Un début d’année toujours compliqué
Malgré ces succès récents, la fréquentation totale des six premiers mois de l’année 2024 s’élève à 84,64 millions d’entrées, ce qui représente une légère baisse par rapport aux chiffres de 2023 (91,19 millions d’entrées), soit une diminution de -7,2%.
Alors qu’un « redressement de la fréquentation a bien été amorcé dès le mois de mai », les quatre premiers mois de l’année 2024 ont été marqués par un « trou d’air », « principalement causé par un élément extérieur au marché français », à savoir la « relative absence de films à succès américains », souligne le CNC.