Des pirates informatiques ont lancé une attaque par rançongiciel contre plusieurs musées parisiens, dont le Grand Palais, site des Jeux olympiques. Il s’agit de la dernière cyberattaque en date visant des institutions pendant les Jeux, même si l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a déclaré qu’elle n’aurait aucun impact sur l’événement.
Le Grand Palais, qui accueille habituellement de grandes expositions d’art et a été le site des épreuves olympiques d’escrime et de taekwondo, est l’un des 40 musées ciblés par les attaques de ransomware.
Au cours du week-end, des pirates informatiques ont ciblé le système qui centralise les données financières des magasins et boutiques des musées de France, bloquant l’accès à celui-ci et menaçant de divulguer les données si les institutions ne payaient pas une rançon en cryptomonnaie.
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a indiqué à la Parisien Le journal affirme que les attaques n’affectent pas les « systèmes d’information impliqués dans la continuité des Jeux olympiques et paralympiques ».
Le Grand Palais a confirmé avoir été victime de cet acte, sans donner plus de détails. Le Louvre, initialement annoncé comme visé, a affirmé ne pas l’être.
La brigade de cybercriminalité de la police de Paris a ouvert une enquête sur ces attaques.
Fin juillet, quelques jours après le début des JO, le Premier ministre Gabriel Attal avait annoncé que près de 70 cyberattaques liées aux Jeux avaient été déjouées.