Lundi, Sacha Ghozlan a été interviewé sur 42mag.fr, marquant ainsi le premier anniversaire de l’agression perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023.
Sacha Ghozlan, avocat inscrit au barreau de Paris et cofondateur de l’Association des avocats des familles des victimes du 7-Octobre, met en lumière lundi 7 octobre sur 42mag.fr les grandes attentes des familles envers la France. À l’occasion de cette journée de commémoration, marquant un an depuis l’agression perpétrée par le Hamas, Emmanuel Macron accueille à l’Élysée les familles de deux citoyens français toujours retenus en captivité à Gaza.
Ghozlan explique qu’« être reçu à l’Élysée revêt à la fois une valeur symbolique, mais porte également des attentes considérables de la part des familles ». Il précise que « la France occupe une position significative au sein du Conseil de sécurité des Nations unies et est une puissance nucléaire. » Il souligne aussi que « la France, berceau des Droits de l’homme, a des capacités d’influence notables ». Ainsi, les proches des otages se tournent vers le président, espérant qu’Emmanuel Macron usera de tous les moyens possibles pour faciliter leur libération.
Une impression que « le sort des otages est relégué au second plan »
Une cérémonie organisée par le Crif en ce lundi, avec la présence de Michel Barnier, rend hommage aux victimes de l’attaque d’octobre. Sacha Ghozlan exprime le ressenti de négligence que partagent les familles des otages encore retenus par le Hamas. « Elles ont la sensation que la question des otages n’est pas priorisée, et que l’attention est davantage focalisée sur les conflits multiples qu’Israël affronte plutôt que sur le destin des otages », explique-t-il.
Cependant, il rappelle que « les familles savent bien que, à Paris, des plaintes ont été déposées et que le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête préliminaire concernant des faits liés à une organisation terroriste. De plus, la France se distingue en tant que seule nation à avoir tenu une cérémonie nationale en l’honneur des 42 victimes françaises du 7-Octobre ». En outre, « la France a rapidement mis en place un processus d’indemnisation des victimes du terrorisme, similaire à celui des victimes des attentats du 13-Novembre et de Nice », souligne-t-il.
L’avocat note en outre qu’« à ce jour, il n’existe aucune preuve de vie des otages connue par leurs familles ». Il précise qu’« une éventuelle preuve datant de quelques semaines ne garantit pas nécessairement qu’ils soient encore vivants à l’heure actuelle ».