Dans la ville de Toulouse, située en Haute-Garonne, le personnel médical du CHU exprime sa profonde indignation face à une situation qu’il juge inacceptable : un interne ayant été reconnu coupable d’agressions sexuelles est sur le point de rejoindre un établissement hospitalier. La direction de l’hôpital assure qu’une surveillance rigoureuse sera mise en place pour encadrer l’interne.
Un étudiant en médecine ayant été jugé coupable d’agressions sexuelles doit entamer son stage d’internat à l’hôpital Pierre-Paul-Riquet de Toulouse, situé en Haute-Garonne, à partir du 4 novembre prochain. Cependant, les syndicats de cet établissement de santé s’opposent à sa venue, avançant des questions d’ordre éthique quant à son insertion dans cette structure hospitalière.
Peine de prison avec sursis de cinq ans
Isabelle Prono, représentante du syndicat Sud santé, souligne : “Un individu avec un casier judiciaire entaché et inscrit comme délinquant sexuel ne pourrait accéder à un emploi de fonctionnaire, donc sa candidature au sein du CHU ne peut être acceptée.” Cet étudiant, âgé de 26 ans, a été condamné en mars dernier à une peine de cinq ans d’emprisonnement assortie de sursis. Lors des procès, il a avoué avoir abusé sexuellement de plusieurs jeunes femmes lors de soirées étudiantes.