Les Verts indiquent que cette investigation, réalisée par une entité externe impartiale, « ne vise pas à remplacer les enquêtes judiciaires ».
Après les accusations dirigées contre l’ancien chef des Écologistes, une enquête menée par un « acteur indépendant » a conclu qu’il n’y avait pas de preuve de délit, selon un communiqué de presse du parti que 42mag.fr a pu se procurer ce mercredi 23 octobre.
Au mois de juin 2022, une ancienne partenaire de l’ex-député parisien Julien Bayou avait pris contact avec la cellule d’enquête et de sanction des violences sexistes et sexuelles du parti écologiste, l’accusant d’avoir exercé des violences psychologiques. Ces allégations ont amené Julien Bayou à démissionner de son poste de chef d’EELV en septembre 2022.
« Des preuves contradictoires mises en avant »
Initialement, une enquête interne avait été déclenchée via la cellule interne. Cependant, elle n’avait « pas réussi à recueillir le témoignage » de l’ex-partenaire, Anaïs Leleux, et le dossier avait été bouclé en février 2023. Un an plus tard, suite au dépôt de deux plaintes par l’accusatrice au début de l’année 2024, le dossier a été rouvert. La première plainte vise Julien Bayou pour « harcèlement moral et abus de faiblesse », tandis que la seconde, déposée contre X, accuse le parti de « non-assistance à personne en danger ». Face à ces plaintes, une nouvelle enquête a été « remise à un acteur indépendant », un cabinet expert dans le domaine, ce qui a conduit Julien Bayou à quitter le parti et le groupe parlementaire.
Ce mercredi, le parti Les Écologistes annonce que « les faits rapportés reposent sur des déclarations auxquelles Julien Bayou a pu apporter des preuves de contradiction bien documentées ». Le parti affirme en outre que « l’enquête interne n’a pas réussi à établir si des actes allant à l’encontre des lois ou des règlements internes, ou susceptibles de constituer le délit d’inaction face à une personne en danger dont Les Écologistes sont accusés, ont été commis ». Le communiqué souligne que cette enquête « n’a pas l’intention de remplacer les enquêtes judiciaires ».