Mercredi, les sénateurs ont décidé de prolonger de manière permanente le système de financement de l’audiovisuel public. Ce financement se fait par l’attribution chaque année d’une part de la TVA, et ce choix a pour but de préserver l’indépendance de l’audiovisuel public vis-à-vis des gouvernements, selon les explications du président centriste de la commission Culture du Sénat.
« La fusion n’est plus d’actualité, » déclare le président centriste de la commission Culture du Sénat, Laurent Lafon, sur 42mag.fr ce jeudi 24 octobre. Cette déclaration intervient le lendemain de la décision des sénateurs de pérenniser le financement de l’audiovisuel public en attribuant annuellement un montant de TVA à cette fin.
Vers une holding pour l’audiovisuel public
Laurent Lafon, en ce qui concerne la gouvernance de l’audiovisuel public — qui comprend France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (RFI, France 24) et l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) — a réaffirmé son soutien à la création d’une holding pour ces entités. « Je me suis toujours prononcé en faveur d’une holding et je désire que nous concentrions nos discussions sur ce concept, car il est essentiel de trouver une solution qui permette de consolider les stratégies et actions communes, tout en respectant les identités et histoires uniques de chaque organisation formant l’audiovisuel public, » explique-t-il. Il affirme par ailleurs que le projet de fusion, autrefois soutenu par la ministre de la Culture Rachida Dati, « n’est plus d’actualité ».