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Accueil » Actualités » Actualité divertissement » Hollywood et l’arène politique : « Gladiator II » relance le péplum
Actualité divertissement Cinéma Culture

Hollywood et l’arène politique : « Gladiator II » relance le péplum

Simon BornsteinPar Simon Bornstein13 novembre 2024
"Gladiator II" : comment Hollywood se jette dans l'arène politique avec ses péplums
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À travers ses productions cinématographiques sur les gladiateurs, l’industrie du cinéma aux États-Unis a créé une mythologie qui évoque davantage les conflits tels que la guerre du Vietnam ou l’intervention en Irak, plutôt que l’histoire de l’Empire romain.

« N’êtes-vous pas rassasiés ? N’avez-vous pas été suffisamment divertis? » s’exclame Maximus à la foule dans l’une des séquences mémorables de Gladiator, sorti en 2000. Il semblerait que non, car la suite de l’épopée du général romain renversé, surnommé « L’Espagnol » dans l’arène, sortira en salles le mercredi 13 novembre. Russell Crowe et Joaquin Phoenix cèdent leur place à Paul Mescal et Denzel Washington, mais Ridley Scott reste aux commandes du film. Il promet un spectacle grandiose, appuyé par un arrière-plan politique, comme c’est souvent le cas dans les péplums adaptés par Hollywood.

Sommaire

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  • Les principes fondamentaux du péplum
  • Comparaison entre l’Empire romain et l’Empire américain
  • L’utilisation des métaphores
  • Rendre au péplum toute sa grandeur

Les principes fondamentaux du péplum

Les bases de ce genre cinématographique ont été établies lors de l’âge d’or du péplum, entre 1945 et 1965. Le déclin de ces films à grande échelle est souvent attribué à La Chute de l’empire romain, avec Sophia Loren et Alec Guinness, selon les spécialistes.

Première règle : l’Antiquité n’y est souvent qu’effleurée. L’historien américain Martin M. Winkler, qui a écrit de nombreux ouvrages sur la représentation de cette période au cinéma, note : « Considérez le prologue ajouté au début de Quo Vadis (1951), qui relie Néron, persécuteur de chrétiens, aux Nazis ». Une autre superproduction, Les Dix Commandements, commence avec un discours sur « la naissance de la liberté », opposant les serviteurs de Dieu à ceux du pharaon Ramsès. « Les humains sont-ils la propriété de l’État ou des âmes libérées sous la protection divine ? La lutte persiste encore aujourd’hui. » Le ton est donné.

Deuxième règle : si l’Empire romain peut symboliser l’Allemagne nazie, l’URSS totalitaire ou la face sombre des États-Unis, les chrétiens persécutés représentent toujours les Américains. « Les Romains, à cette époque, sont perçus immédiatement comme des antagonistes par le spectateur, à l’instar des nazis, » explique Martin M. Winkler. « Il n’est donc pas surprenant que des acteurs britanniques jouent les Romains, tandis que les personnages s’opposant à leur tyrannie, comme Moïse, Ben-Hur ou Spartacus, soient incarnés par des Américains comme Charlton Heston et Kirk Douglas », affirme Michel Eloy, spécialiste du péplum.

Troisième règle : la date de sortie d’un film peut révéler son sous-texte. Considérez Quo Vadis (1951) : « Un pays sous un tyran, Néron, avec un culte de la personnalité, rappelle Staline, » note le critique Laurent Aknin. Une décennie plus tard, La Chute de l’Empire romain se termine par une leçon de realpolitik d’un vieux sénateur, préférant des solutions pacifiques à la guerre… leçon apprise par des spectateurs contemporains de la guerre du Vietnam.

Comparaison entre l’Empire romain et l’Empire américain

Ce discours a été repris intégralement par Francis Ford Coppola dans son récent film Mégalopolis, qui dresse le portrait d’un New York futuriste évoquant la Rome antique. Le réalisateur du Parrain et d’Apocalypse Now affirme explicitement avoir conçu un péplum politique peu avant l’élection présidentielle américaine : « Aujourd’hui, l’Amérique est Rome », déclare-t-il au Festival de Cannes. « Elle risque de suivre le même chemin que Rome, pour les mêmes raisons qui ont conduit à perdre sa République au profit d’un empereur. »

Après des années de désintérêt, le premier Gladiator (2000) redonne vie au genre. La formule adoptée n’a rien de novatrice : un scénario inspiré de La Chute de l’Empire romain, des images rappelant les mises en scène nazies et un message contemporain évident. « Tout au long du film, les scénaristes soulignent que les stars du sport peuvent surpasser un président américain en influence, » résume l’historien Robin Lane Fox pour le Financial Times.

Le paroxysme de ce message se retrouve dans une scène où l’on recrée la bataille de Carthage dans l’arène du Colisée. Les gladiateurs menés par Maximus devraient être écrasés par la légion romaine. « L’animateur annonce cette séquence par la phrase : ‘Revisitons l’Antiquité sacrée’, » remarque Laurent Aknin. « C’est une réflexion méta. On assiste à une reconstitution, nécessairement modifiée, d’un spectacle. » Finalement, cette fois-ci, ce ne sont pas les Romains qui triomphent, à la frustration de Commode, qui commente : « Si je me souviens bien de l’histoire, Cassius, les barbares n’avaient-ils pas perdu cette bataille ? »

L’utilisation des métaphores

Le succès inattendu de la création de Ridley Scott n’engendre pas une avalanche de films sur l’Empire romain, contrairement au succès du Spartacus de Stanley Kubrick, qui conduisit à la production d’une quarantaine de films de gladiateurs entre 1961 et 1964. En effet, les attentats du 11 septembre survenant peu après, les cinéastes évitent de critiquer ouvertement les États-Unis.

Les spectateurs veulent retourner à l’Antiquité ; on leur offre des récits de mythologie grecque sous toutes ses formes. La politique reste présente, comme dans Troie de Wolfgang Petersen, impliquant une coalition hétéroclite assiégeant une cité dans le désert pour des raisons fallacieuses lors d’un siège interminable. Toute similarité avec la deuxième guerre d’Irak est loin d’être fortuite.

Wolfgang Petersen déclare dans le New York Times : « Je suis stupéfait ! Il avait l’impression de voir ses prises de vues dans les actualités chaque soir après le tournage. Rien n’a changé en 3 000 ans ! » C’est ainsi que l’on ressent 300 de Zack Snyder face aux années George W. Bush, montrant une poignée de Spartiates confrontés à des Perses à la peau plus foncée, ou encore Prince of Persia, produit par Jerry Bruckheimer, où la ville d’Alamut est fouillée pour des armes de destruction massive… qui n’existent pas.

Rendre au péplum toute sa grandeur

Le péplum est désormais un genre très… américain, comme le western, « comme si l’association du spectaculaire et du politique nécessitait le média de masse d’un Empire contemporain pour atteindre son apogée, » décrit Vivien Bessières dans son essai sur la déterritorialisation du péplum. « En dehors des États-Unis, un seul pays célèbre vraiment ce genre : l’Italie, » souligne le critique Laurent Aknin.

En Italie, Cinecitta reste fidèle aux classiques. On observe cependant une prédilection pour les sujets mythologiques par rapport aux productions américaines. La flexibilité du genre face à l’époque diffère de l’Amérique : sous Mussolini, l’industrie a même produit des péplums fascistes comme Scipion l’Africain – sorti lors de l’invasion de l’Éthiopie par le Duce en 1937. Et lorsque la démocratie chrétienne perd de son influence après-guerre, à partir de 1964, le genre disparaît presque pour céder la place au western (spaghetti, bien sûr).

C’est autant dans les urnes que dans les studios d’Hollywood que se joue l’avenir du péplum. « L’élection de Donald Trump pourrait stimuler l’intérêt pour les films sur des thèmes chrétiens, » estime Laurent Aknin, qui rappelle l’existence d’un marché pour les films bibliques aux États-Unis, bien que peu exportés. L’historien Martin Winkler conclut : « Le péplum a démontré au fil des décennies qu’il est le baromètre politique par excellence. »

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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