Le jeudi 21 novembre, la Cour pénale internationale a lancé un mandat d’arrêt visant Benyamin Netanyahou. Suite à cette annonce, les réactions varient fortement.
Benjamin Netanyahou est furieux après que la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre lui. À l’instar du leader de la branche armée du Hamas, le chef du gouvernement israélien ainsi que le ministre de la Défense, Yoav Galant, sont accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Cette décision entrave les voyages internationaux du dirigeant israélien. Quant à l’Union européenne, son représentant diplomatique, Josep Borrell, déclare que tous les pays membres sont tenus de se conformer à ce mandat.
La position ambivalente de la France
Alors que des pays comme le Royaume-Uni, l’Irlande et l’Espagne s’engagent à respecter la décision de la CPI, d’autres, tels que la France, laissent planer le doute. Paris se contente de reconnaître les mandats d’arrêt émis par la Cour sans pour autant préciser une intention claire de les appliquer. De leur côté, les États-Unis, ne reconnaissant pas la juridiction de la CPI, ne se sentent pas obligés d’exécuter le mandat visant le leader israélien.
Visionnez le reportage complet dans la vidéo ci-dessus.