En France, les réactions politiques se multiplient suite à la chute du gouvernement syrien dirigé par Bachar al-Assad. Plusieurs figures politiques font face à des critiques en raison de leurs positions antérieures sur ce régime, notamment Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.
À la suite de la chute du régime syrien, de nombreuses réactions politiques ont émergé. Le lundi 9 décembre au matin, Raphaël Glucksmann, député européen affilié à Place Publique, a critiqué sur le plateau de « Les 4V » les déclarations de certains acteurs politiques : « J’entends les propos de ceux qui n’ont jamais pris position pour condamner les atrocités commises par Bachar al-Assad (…). Je pense notamment au Rassemblement national ainsi qu’à une certaine frange de la gauche. » Raphaël Glucksmann évoque notamment les déclarations passées de Marine Le Pen, comme en 2017 lorsqu’elle affirmait que Bachar al-Assad était, selon elle, « une option bien plus rassurante pour la France ». Depuis la destitution du gouvernement syrien, elle n’a pas encore donné son opinion.
Jean-Luc Mélenchon également critiqué
Jean-Luc Mélenchon est une autre figure politique visée pour ses déclarations antérieures. En avril 2018, à la suite d’une attaque chimique attribuée au régime syrien, il avait exprimé son regret que la réponse d’Emmanuel Macron ait été « lamentable », en ce sens qu’il s’était aligné sur la position des États-Unis en affirmant avoir des preuves de la culpabilité du gouvernement de Bachar al-Assad. Cependant, dans un communiqué publié lundi soir, Mélenchon insiste sur le fait qu’il n’a jamais été « indulgent » envers ce régime.
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