Mardi en décembre, Emmanuel Macron a tenu des discussions avec les dirigeants des principaux partis politiques, à l’exclusion du Rassemblement national et de la France Insoumise. À l’issue de cette rencontre, les participants n’ont pas réussi à s’accorder sur la question de la désignation du futur Premier ministre.
Discussions sans issue à l’Élysée
Au cœur du palais présidentiel, les échanges se sont prolongés pendant presque trois heures, mais aucun accord n’a été atteint. Cette assemblée capitale a réuni le président de la République, les principaux dirigeants de partis et les représentants de l’alliance républicaine. « Nous restons sceptiques quant à la possibilité de négocier un pacte gouvernemental avec ceux qui ne partagent pas la même vision pour l’avenir de la France », a déclaré Laurent Wauquiez, leader du groupe LR à l’Assemblée nationale, en quittant la rencontre.
Les gestes d’ouverture de la gauche
Du côté des socialistes et des écologistes, il est reproché aux partisans du président de n’avoir effectué aucune concession. En revanche, la gauche a montré sa souplesse, notamment dans le cas où un Premier ministre du Nouveau Front populaire serait nommé. « Nous nous sommes engagés à ne pas recourir au 49.3 si nous étions désignés », assure Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts. À l’écart des négociations, Jean-Luc Mélenchon et La France Insoumise ont vivement critiqué ces démarches. « Le PS, PCF, EELV en coalition pour traiter avec les droites : un retour en arrière déplorable. Cela attriste profondément », s’indigne le chef de file de LFI.