L’avocate de la famille indique que celle-ci souhaite non seulement retrouver le corps de la jeune maman disparue en 1993, mais elle aspire également à ce qu’un procès ait lieu.
Monique Olivier et l’énigme de la disparition de Lydie Logé
Pour l’instant, Monique Olivier, l’épouse du célèbre tueur en série Michel Fourniret, n’a pas donné d’indications précises concernant l’endroit où aurait été caché le corps de Lydie Logé. C’est ce qu’a précisé Maître Corinne Herrmann, avocate des proches de la disparue, lors d’une interview le mardi 21 janvier sur 42mag.fr. Olivier va être temporairement sortie de sa cellule à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) pour se rendre jusqu’à jeudi dans le département de l’Orne, où Lydie Logé, âgée de 29 ans et mère d’un petit garçon de 7 ans, a été vue pour la dernière fois en 1993. L’objectif de cette démarche est de stimuler sa mémoire pour potentiellement localiser où reposent les restes de Lydie Logé, a expliqué Corinne Herrmann.
Un aveu implicite et ses conséquences
L’avocate souligne que le fait que Monique Olivier, déjà inculpée pour complicité dans cette affaire, admette sa présence lors de la disparition de Lydie Logé constitue une sorte de confession. Si, durant cette reconstitution effectuée 32 ans après la disparition de Lydie Logé près d’Argentan dans l’Orne, Monique Olivier fournit des informations concrètes, les lieux mentionnés seront minutieusement examinés, continue Maître Corinne Herrmann.
Le désespoir et les attentes de la famille de Lydie Logé
Concernant l’état d’esprit des proches de Lydie Logé, qu’elle défend, Maître Herrmann explique que l’une des plus grandes difficultés réside dans l’acceptation de cette terrible réalité. « Admettre que sa sœur a pu être entre les mains de Michel Fourniret est extrêmement douloureux », dit-elle. La famille aspire principalement à retrouver le corps de Lydie Logé afin de lui offrir une sépulture digne. En outre, Maître Corinne Herrmann mentionne leur volonté de lancer un appel à témoins pour ceux qui pourraient avoir des informations, dans l’espoir d’aboutir un jour à un procès.