Citroën a décidé d’élargir à l’ensemble de l’Europe la campagne de rappel concernant les modèles C3 et DS3. Cette décision est motivée par le risque potentiel que ces véhicules soient équipés d’airbags défectueux fabriqués par Takata, ce qui pourrait poser un danger pour les utilisateurs.
« Il est crucial de vérifier rapidement si votre véhicule est concerné et de procéder aux réparations nécessaires », affirme Yves Carra, porte-parole du Mobilité Club France, lors d’une intervention sur 42mag.fr le mercredi 22 janvier. Le constructeur Stellantis a décidé de rappeler plus d’un million de voitures Citroën C3 et DS3 qui sont équipées d’un airbag Takata défectueux à travers toute l’Europe ainsi que dans les départements et territoires d’outre-mer.
Yves Carra souligne l’importance de cette mesure, en particulier pour les pays du sud de l’Europe où l’humidité et la chaleur peuvent aggraver le problème. Il rappelle la première série de rappels opérée au printemps 2024, qui ciblait les Antilles et le sud de l’Europe, et s’accompagnait d’une mesure de ‘stop drive’, incitant les propriétaires de ces véhicules à arrêter tout usage immédiat de leur automobile jusqu’à réparation.
« Comparable à une grenade »
Le défaut entraînait une détérioration de l’airbag, avec un risque d’explosion qui projetait des fragments métalliques, comme une bombe ou une grenade, explique Yves Carra, porte-parole du Mobilité Club France. Tandis que dans l’Europe du Nord, la situation semble moins préoccupante, atteste-t-il prudemment. Toutefois, la recommandation reste de faire réparer le véhicule et repartir avec en toute sécurité. Cependant, il est important de se souvenir que « une voiture ayant circulé dans le nord de l’Europe pourrait avoir passé plusieurs années dans le sud », ce qui complexifie le suivi de son historique ainsi que le nombre de changements de propriétaire.