Citroën prévoit d’élargir la portée de son rappel concernant les modèles C3 et DS3 fabriqués entre 2009 et 2017 afin de procéder au remplacement des airbags défectueux fournis par Takata.
En 2023, Tom Benquet, un jeune homme de 19 ans, a connu un changement drastique dans sa vie à cause d’un accident survenu sur une route dans le nord du Béarn, dans les Pyrénées-Atlantiques. Ce n’est pas la collision elle-même qui aurait pu lui coûter la vie, mais plutôt un dysfonctionnement de son airbag. Cet élément de protection, supposé le sauver, a failli le mettre en danger. Son cas n’est pas un cas isolé, plusieurs accidents mortels en France depuis 2016 étant liés à des airbags défectueux. Ce jour-là, alors qu’il retourne chez lui après une journée de travail, il entre en collision frontale avec une autre voiture. Bien que l’impact soit sévère, c’est l’airbag défaillant qui lui cause un traumatisme significatif. Pris en charge par les services d’urgence, les médecins découvrent qu’un morceau de métal provenant de l’airbag s’est logé dans sa clavicule.
Rappel de 500 000 voitures
La société Takata, malgré sa faillite en 2017, a fourni des airbags à des millions de véhicules de différentes marques à travers le globe, incluant ceux de Stellantis. En France, environ 500 000 voitures, parmi lesquelles on trouve des Citroën C3, C4, ainsi que DS3 et DS5, sont touchées par ce problème. Nombre d’entre elles ont même été sujettes à des rappels effectués par le constructeur automobile Stellantis.
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