La ministre de la Culture déclare qu’en 2026, une nouvelle structure tarifaire sera mise en place, proposant des tarifs variés.
« Il est essentiel d’être avant-gardiste, y compris pour trouver des solutions de financement », déclare Rachida Dati, la ministre de la Culture, le jeudi 23 janvier sur France Inter, au sujet du célèbre musée du Louvre. Laurence des Cars, la présidente-directrice du musée à Paris, a exprimé ses inquiétudes sur l’état préoccupant de cet établissement. Dans une correspondance envoyée à la ministre à la mi-janvier, elle a tiré la sonnette d’alarme concernant la vétusté du plus grand musée au monde, espérant obtenir le soutien financier nécessaire.
Rachida Dati affirme être proactive face à ces préoccupations : « J’ai proposé une politique tarifaire modifiée qui entrera en vigueur le 1er janvier 2026, et qui contribuera à financer ce projet muséal d’envergure ». La ministre souligne que « le Louvre est similaire à Notre-Dame, c’est notre héritage », tout en exprimant son regret que « les conditions de visite et de travail ne sont pas dignes de la réputation de ce grand musée ».
Préservation des œuvres « menacée »
Laurence des Cars souligne, entre autres, « l’augmentation d’incidents dans des zones parfois très détériorées », « le vieillissement [des] installations techniques », ainsi que « des fluctuations inquiétantes de la température qui mettent en péril la préservation des collections ». Le musée subit également une surcharge de visiteurs : en 2024, le Louvre a reçu neuf millions de personnes, soit le double de ce qu’il peut idéalement accueillir.