En 2005, un ressortissant français avait été appréhendé au sein d’une fabrique de la banlieue de Jakarta, où des stupéfiants avaient été mis au jour. Les autorités l’avaient alors soupçonné d’occuper un rôle de « chimiste ».
Vendredi 24 janvier, un accord entre Jakarta et Paris a été formalisé concernant le transfert de Serge Atlaoui, un citoyen français condamné à la peine de mort en 2007 pour implication dans un trafic de stupéfiants en Indonésie, selon les déclarations de Yusril Ihza Mahendra, le ministre indonésien chargé des Affaires juridiques et des Droits humains. Ce dernier a indiqué que Serge Atlaoui, âgé de 61 ans, est prévu de quitter l’Indonésie pour la France le 4 février, comme précisé auparavant à l’AFP.
Demande de transfèrement de la France
Le 19 décembre, la France a officiellement adressé à l’Indonésie une requête visant au transfert de Serge Atlaoui, avait signalé Yusril Ihza Mahendra à la fin du mois de décembre. L’arrestation de Serge Atlaoui remonte à 2005, lorsqu’il a été interpellé dans une zone industrielle en périphérie de Jakarta, suite à la découverte de stupéfiants dans une usine où il a été accusé d’y être actif en tant que « chimiste ».
Déclarations de Serge Atlaoui
Originaire de Metz, dans le nord-est de la France, Serge Atlaoui, un artisan soudeur et père de quatre enfants, a toujours nié toute implication dans des activités de trafic de drogue. Il a constamment affirmé qu’il ne faisait qu’installer des équipements industriels, pensant qu’il travaillait dans une usine produisant de l’acrylique. Cette affaire a suscité un large écho en Indonésie, pays connu pour son cadre légal extrêmement strict en matière de lutte contre les drogues.