Le successeur d’Alain Juppé à la mairie avait pris les rênes de la ville de 2019 à 2020. Durant son mandat, il s’était imposé comme un des adversaires les plus notables du maire écologiste Pierre Hurmic.
Nicolas Florian, un membre du parti Les Républicains ayant exercé la fonction de maire de Bordeaux de 2019 à 2020, est décédé le dimanche 26 janvier à l’âge de 55 ans dans un hôpital de Bordeaux, comme l’a indiqué sa famille. Cet ancien leader de la droite locale est mort des suites d’un accident vasculaire cérébral, selon les informations relayées par son entourage proche à ici Gironde.
Propulsé à la tête de la municipalité après le départ inattendu d’Alain Juppé pour rejoindre le Conseil Constitutionnel, Nicolas Florian avait été choisi par Juppé, qui occupait la fonction de maire durant 22 années, comme son successeur légitime. Il avait été désigné maire en mars 2019 par le conseil municipal et avait participé aux élections municipales de 2020, espérant obtenir le soutien des Bordelais. Cependant, malgré une coalition au second tour avec la liste macroniste menée par Thomas Cazenave, il avait été défait par l’écologiste Pierre Hurmic.
Ex-adjoint aux Finances de Bordeaux
Depuis ce revers électoral, Nicolas Florian était devenu une figure de proue de l’opposition municipale. À l’approche des élections municipales de 2026, il plaidait pour renouveler dès le premier tour le partenariat entre Les Républicains et Renaissance.
Né dans le Lot-et-Garonne mais Bordelais d’adoption dès son enfance, titulaire d’un diplôme en droit des affaires, Florian avait débuté sa carrière politique en occupant divers postes locaux. Il avait commencé comme assistant parlementaire pour un député RPR, avant d’être élu à 25 ans à Villenave-d’Ornon, située en périphérie de Bordeaux. Après avoir cumulé diverses responsabilités au sein de la métropole, du département et de la région, il occupait le poste d’adjoint aux Finances, en charge également des Ressources humaines et de l’Administration générale sous la gestion d’Alain Juppé.
Proche de Valérie Pécresse et jugé compatible avec Macron, il se qualifiait comme un « homme de proximité » et un « maire du quotidien ». Lors des élections municipales de 2020, il avait intégré sur sa liste Guillaume Chaban-Delmas, le petit-fils de Jacques Chaban-Delmas, ancien Premier ministre sous Georges Pompidou.