Le mercredi 5 février, La France insoumise a déposé une motion de censure que le Parti socialiste a choisi de ne pas appuyer. Ce refus semble indiquer une fracture confirmée entre ces deux formations au sein du Nouveau Front populaire.
Depuis le mercredi 5 février, une division s’est accentuée après que le Parti socialiste n’ait pas soutenu la motion de censure initiée par les Insoumis. La France insoumise (LFI) met désormais dos à dos le Parti socialiste et le Rassemblement national. Jean-Luc Mélenchon, le leader de LFI, a exprimé avec fermeté : « Nous ne voulons pas être associés à ces manipulateurs et à ces faussaires ». Ce Nouveau Front populaire connaît des secousses significatives. LFI critique vivement les autres partis de gauche, ce qui crée des tensions. « Il est essentiel de ne pas laisser nos divergences se transformer en une véritable animosité. Cela mène droit au fiasco », déplore Cyrielle Chatelain, à la tête du groupe Écologiste et social à l’Assemblée nationale.
La rupture déclarée par LFI
Pour l’instant, ces tensions n’ont pas de répercussions apparentes. Le jeudi 6 février, les socialistes, insoumis et écologistes ont fait bloc face à une proposition de la droite visant à durcir le droit du sol à Mayotte. Cependant, LFI considère que la rupture est actée. Manuel Bompard, coordinateur de la France insoumise, explique : « Dès lors qu’ils manifestent un soutien, même sans participer, au gouvernement dirigé par François Bayrou, nous ne faisons plus partie du même rassemblement politique ».
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