Après avoir été interpellé par le vice-président de l’Assemblée, le parlementaire d’extrême droite a décliné la proposition de revenir sur ses propos. Il a également affirmé que la représentante de La France insoumise constituait « une insulte » pour le pays.
Réactions des députés LFI face aux propos d’un élu RN
Jeudi 6 février, plusieurs élus de La France Insoumise ont exigé des mesures fermes contre le député du Rassemblement National, Frédéric Falcon. Celui-ci avait qualifié une militante LFI de l’Assemblée nationale d’« antisémite notoire », suscitant l’indignation. Danièle Obono, députée LFI, a réclamé une sanction exemplaire, affirmant que ce membre de l’extrême droite, affilié à un parti fondé par d’anciens collaborateurs et nazis, avait gravement offensé sa collègue Ersilia Soudais. Elle a insisté sur la nécessité de pénaliser ce comportement injurieux.
Un échange tendu entre Ersilia Soudais et Frédéric Falcon
Précédemment, Ersilia Soudais avait exprimé son exaspération face au « harcèlement » dont elle se disait victime à chaque intervention à l’Assemblée. C’est alors que Frédéric Falcon lui a répondu avec des remarques cinglantes, prétendant que les soupirs dans l’hémicycle n’étaient pas liés à son sexe mais à son prétendu antisémitisme. Ses propos ont immédiatement été condamnés par Roland Lescure, vice-président de l’Assemblée, pour leur caractère « inacceptable ». Falcon, bien que sommé de retirer ses mots, s’en est tenu à sa déclaration initiale, allant jusqu’à dire que Soudais représentait une « insulte » pour la nation.
Vers de potentielles sanctions disciplinaires
À la suite de cet altercation, Roland Lescure a indiqué que l’affaire serait portée devant le bureau de l’Assemblée nationale, cette institution ayant le pouvoir d’entériner des sanctions rigoureuses. Ersilia Soudais a exprimé son souhait de voir cette affaire mener à une punition proportionnelle au tort qu’elle estime avoir subi. La séance, momentanément interrompue après cet incident, a mis en lumière les critiques récurrentes contre Ersilia Soudais, souvent ciblée par ses adversaires pour son soutien à la cause palestinienne et son opposition aux actions militaires d’Israël à Gaza.