Poursuivi pour avoir agressé 299 personnes, l’ancien chirurgien Joël Le Scouarnec est jugé à partir du 24 février. Bien que ses journaux, où il décrivait ses actes, aient conduit à son arrestation en 2017, il avait réussi à poursuivre sa carrière après une première condamnation en 2005.
Amélie Leveque a gardé enfoui un souvenir traumatique pendant trois décennies. À seulement neuf ans, elle a subi une opération de l’appendicite, sans imaginer que l’opération deviendrait cauchemardesque. Son chirurgien, Joël Le Scouarnec, était en réalité un pédocriminel et, alors qu’elle était sous anesthésie, il a commis l’irréparable en abusant d’elle. C’est en 2017, lors de son arrestation, que ses agissements ont été mis au grand jour grâce à ses carnets noirs, contenant des milliers de pages décrivant les noms, âges et sévices subis par ses victimes.
Peine prononcée en 2005
Chaque victime, listée dans ces carnets, a été contactée par les forces de l’ordre, bien que beaucoup ignoraient ce qui s’était réellement passé. Joël Le Scouarnec avait déjà été jugé en 2005 pour possession d’images pédopornographiques, mais il a néanmoins continué à pratiquer jusqu’à ce qu’il prenne sa retraite. Le procès, qui débute le lundi 24 février, concerne 299 victimes, dont la moyenne d’âge était de 11 ans au moment des faits. Ce procès devrait durer environ quatre mois.
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