En 2024, le groupe enregistre une diminution de 17% de son chiffre d’affaires comparé à l’année précédente, tandis que son bénéfice net chute de 70%.
À la suite de la publication des résultats financiers du groupe, laissant entrevoir une baisse notable pour l’année 2024, le représentant syndical central CFDT chez Stellantis Auto, Benoît Vernier, s’est exprimé pour apaiser les inquiétudes. « Il n’y a pas de raison de s’inquiéter, » a-t-il déclaré le mercredi 26 février sur 42mag.fr, en précisant qu’il n’y a pas d’angoisses particulières en ce qui concerne les « sites français. » Stellantis, issu de la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler, a annoncé ce mercredi des chiffres financiers qui marquent un net recul. Le chiffre d’affaires a diminué de 17% en 2024 par rapport à l’année précédente, tandis que le bénéfice net a chuté de 70%.
Benoît Vernier a souligné, « C’est une diminution significative, elle ne doit pas être sous-estimée, » mais il reste serein quant à l’avenir des « sites français, » pour le moment. « Un comité paritaire stratégique a été mis en place et assure la continuité des activités et de la production pour les trois prochaines années, donc il n’y a pas lieu de s’alarmer pour l’instant, » ajoute-t-il.
Des réussites remarquables en 2022 et 2023
S’exprimant sur 42mag.fr, le délégué syndical a exprimé l’espoir d’un « rebond pour 2025, » tout en appelant à considérer les résultats négatifs avec du recul, car ainsi « ils conservent un aspect positif. » Benoît Vernier explique : « Nous comparons ces résultats avec deux années exceptionnelles, celles de 2022 et 2023, où nous avions respectivement atteint 17 milliards et 19 milliards de bénéfices. Maintenant, nous revenons à des tendances plus standards, et les comparer aux années les plus performantes peut prêter à confusion. »
Avec la mise sur le marché de dix nouveaux modèles par le groupe en 2025, Benoît Vernier se dit même « plutôt optimiste. » « Ces nouveaux lancements devraient permettre d’améliorer la situation du groupe en 2025, » précise-t-il. Les résultats moins satisfaisants de 2024, en comparaison avec 2022 et 2023, ont mené à la mise à l’écart du directeur général emblématique de Stellantis, Carlos Tavares, contraint de prendre sa retraite à la fin de 2024.