L’augmentation du malus sur les émissions de CO2, à partir du samedi 1er mars, a engendré une des conséquences suivantes : les voitures de petite taille fonctionnant à l’essence voient leur prix grimper. Cela se produit malgré le fait que ces véhicules soient équipés de moteurs à faible puissance.
Les conducteurs sont de plus en plus préoccupés par la hausse des prix des voitures neuves à moteur thermique. La raison est simple : il n’existe plus de véhicule échappant au malus écologique. Un automobiliste exprime son mécontentement en disant : « Encore une fois, c’est le pouvoir d’achat des consommateurs qui sera affecté ». En effet, depuis le samedi 1er mars, le barème du malus s’est durci, touchant toutes les voitures neuves à essence ou diesel.
Un malus bénéfique pour le marché des véhicules d’occasion
Certains modèles urbains sont désormais soumis à une taxe. Parmi eux, on retrouve la Toyota Aygo avec un malus de 75 euros, la Renault Clio avec 125 euros et la Peugeot 208, qui se voit infliger un malus de 150 euros. Abou Diagouraga, responsable commercial à la concession Peugeot Osny Vauban dans le Val d’Oise, est inquiet : « Nous craignons que cette mesure entrave les ventes et dissuade les clients potentiels en raison du malus écologique ». L’objectif de cette taxation est de diminuer les émissions de CO2 en imposant des frais supplémentaires aux véhicules qui polluent le plus. Selon certains experts, cette taxe sur les voitures thermiques pourrait donner un coup de pouce au marché de l’occasion.
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