La France augmentant ses ambitions nucléaires, le président Emmanuel Macron dirige un conseil des politiques pour accélérer le soutien aux projets innovants de petits réacteurs nucléaires et assurer l’indépendance énergétique à long terme du pays.
La réunion du conseil lundi abordera également l’approvisionnement en uranium, au milieu d’une résurgence mondiale de l’énergie nucléaire.
Cela marque le quatrième assemblage depuis que Macron a souligné que l’énergie nucléaire – une source d’énergie à faible teneur en carbone – est au cœur de la stratégie française de limitation des émissions de gaz à effet de serre et de lutte contre le changement climatique dans un discours dans la ville alsacienne de Belfort en 2022.
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Le président français prévoit de livrer une mise à jour des progrès sur les petits réacteurs modulaires ou les SMR, car il les croit fondamentaux pour la stratégie énergétique de la France, visant à commander deux nouvelles usines en France d’ici 2030.
Dans l’état actuel des choses, plus d’une douzaine de projets individuels sont apparus en France, présentant la motivation du pays vers le développement de la technologie nucléaire.
Le Conseil a l’intention d’évaluer les entreprises sur la base de rapports récents sur les contraintes de carburant et de site, identifiant des projets avec le plus grand potentiel d’achèvement et d’impact rapide sur le réseau électrique français.
L’objectif est de diriger finalement le soutien financier de l’État à sélectionner des projets.
Réacteurs de prochaine génération
Les projecteurs prévoient également de construire six réacteurs de pointe EPR2, dans le but de lancer des pourparlers de financement avec la Commission européenne dès que possible.
Les réacteurs sous pression européens de deuxième génération sont des générateurs nucléaires conçus pour être plus sûrs, plus efficaces et plus faciles à construire que leur prédécesseur – l’EPR – tout en conservant une puissance élevée et de faibles émissions de carbone.
Le palais d’Elysée a souligné le récent feu vert de Bruxelles pour la centrale électrique tchèque de Dukovany – obtenu en grande partie par le biais d’un prêt d’État d’intérêt zéro – comme un exemple de la France pourrait suivre.
Dans le même temps, le Conseil abordera la demande croissante d’uranium, l’alimentation du carburant essentiel en réacteurs nucléaires, car le secteur éprouve un élan renouvelé.
Avec des fournisseurs clés basés au Canada, en Afrique et en Asie centrale, garantissant un approvisionnement en uranium à long terme sécurisé est primordial.
Les entreprises françaises – Orano en particulier – auront besoin des bons outils et stratégies pour protéger l’avenir énergétique de la nation, à la lumière de l’effondrement de l’influence française dans la région du Sahel d’Afrique, en particulier dans le Niger riche en Uranium.
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Bien que les actions actuelles soient suffisantes, la planification à l’avance pour les 20 à 30 prochaines années sera cruciale pour maintenir la souveraineté énergétique de la France.
La poussée de Paris pour l’innovation nucléaire est un élément central des ambitions du climat plus larges de la France, s’appuyant sur les consultations publiques en cours du pays pour la stratégie nationale en carbone et le programme d’énergie multi-annuels du pays – qui sont tous deux des tremplins clés sur le chemin vers l’objectif de la neutralité carbone d’ici 2050.