Dans une ambiance tendue, le procès de Gérard Depardieu se tient au tribunal correctionnel de Paris. Lors de son audition, l’acteur a nié les allégations d’agressions sexuelles portées contre lui. Toutefois, il a admis un geste, en l’occurrence celui de saisir l’une des plaignantes par les hanches.
Appuyé sur son avocat, Gérard Depardieu est arrivé dans la salle du tribunal où se tient son procès le mardi 25 mars. L’acteur doit répondre d’accusations d’agression sexuelle portées par deux femmes. À la barre, il a pris la parole pour se défendre. Les plaignantes sont une technicienne travaillant sur le plateau et la décoratrice du film Les volets verts. Dès le début de son témoignage, la star a évoqué ses précédentes déclarations faites lors de sa garde à vue, admettant un contact physique avec l’une des deux plaignantes.
« Je l’ai saisie par la taille pour garder mon équilibre »
« Je l’ai saisie par la taille, c’était pour garder mon équilibre », a expliqué Gérard Depardieu, affirmant qu’il n’y avait aucune intention sexuelle derrière son geste. L’acteur a passé près d’une heure à nier les accusations d’agression sexuelle. « Je ne comprends pas pourquoi je m’amuserais à toucher une femme sur un tournage, ce n’est pas mon genre », a-t-il insisté. Cette version des faits est contestée par Amélie K., la décoratrice du film, qui maintient ses accusations de violences sexuelles. Tout au long de la journée, les échanges ont été animés entre les avocats, avec des provocations de la part de Gérard Depardieu. Les discussions reprendront mercredi et pourraient continuer jusqu’au jeudi 27 mars.
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