Se dirige-t-on vers l’abandon des célèbres zones à faibles émissions (ZFE) ? Celles-ci restreignent l’accès des centres urbains aux voitures les plus anciennes afin de réduire la pollution atmosphérique. Le mercredi 26 mars 2025, les députés ont décidé, par leur vote, de supprimer cette mesure.
Assiste-t-on à la disparition progressive des zones à faibles émissions ? À Reims, dans le département de la Marne, où la circulation dans le cœur de la ville est interdite pour les véhicules classés Crit’air 4 et 5, beaucoup d’automobilistes semblent ravis à l’idée de voir disparaître ce dispositif : “Si elle est supprimée, je n’aurai peut-être pas besoin d’une voiture dernier cri”, confie l’une d’elles.
25 métropoles concernées
Dans la capitale, seuls les véhicules aux vignettes Crit’air 1 et 2, respectueux de l’environnement, ont le droit de circuler en journée du lundi au vendredi. Cette question environnementale y est aussi fortement liée aux préoccupations liées au pouvoir d’achat. Les zones à faibles émissions touchent actuellement 25 métropoles majeures.
Si le projet de loi discuté le 8 avril prochain venait à être adopté par le Sénat et l’Assemblée nationale, cela représenterait un véritable pas en arrière pour les associations luttant contre les effets dévastateurs de la pollution, responsable d’environ 40 000 décès chaque année. Face à une potentielle suppression des zones réglementées, le gouvernement a déjà mentionné le 27 mars qu’il proposerait une alternative pour pallier cette situation.
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