Jeudi, le parquet national financier a demandé une peine de sept ans d’emprisonnement pour l’ancien président Nicolas Sarkozy. Celui-ci est suspecté d’avoir établi un accord corrompu avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
Procès des présomptions de financements libyens : réaction de la défense de Nicolas Sarkozy
Suite aux réquisitions émises le jeudi 27 mars concernant les suspicions de financements libyens de la campagne présidentielle menée par Nicolas Sarkozy en 2007, un de ses avocats, Me Jean-Michel Darrois, a exprimé son indignation le vendredi 28 mars sur 42mag.fr. Il a critiqué ce qu’il considère comme des « paroles choisies pour troubler Nicolas Sarkozy et influencer l’opinion publique ». Le parquet national financier a exigé une peine de sept ans d’incarcération, une amende de 300 000 euros ainsi qu’une interdiction de cinq ans d’exercer des fonctions électives pour l’ancien chef de l’État, soulignant sa prétendue « cupidité » et « aspiration au pouvoir ».
Me Jean-Michel Darrois assure en outre que le parquet a altéré la réalité et prévoit de solliciter l’acquittement de Nicolas Sarkozy lors des plaidoiries prévues pour le 8 avril. « Nous avons tous été éberlués. D’autant plus que les réquisitions sont sans rapport avec les éléments du dossier examiné », affirme l’avocat de l’ex-président. « Qui pourrait croire que Nicolas Sarkozy ait sollicité des fonds auprès de Mohamed Kadhafi, une personne qu’il ne connaissait pas et qui était perçue comme dangereuse et peu fiable ? », questionne l’avocat, ajoutant, « quelle idée insensée lui attribue-t-on ! ». Le verdict est attendu après la saison estivale.