En 2024, Dani Alves avait été reconnu coupable de viol et condamné à une peine de quatre ans et demi d’emprisonnement, bien qu’il ait été libéré sous caution. Toutefois, vendredi, la Cour d’appel de Barcelone a annulé cette condamnation.
Annulation de la condamnation de Dani Alves par la Cour d’appel de Barcelone
Le vendredi 28 mars, la Cour d’appel de Barcelone a fait savoir qu’elle avait annulé la décision de condamnation concernant Dani Alves, ancien joueur star du FC Barcelone et du PSG. Initialement condamné à quatre ans et demi de prison pour avoir violé une jeune femme dans une boîte de nuit de Barcelone en 2022, Alves voit ainsi sa peine annulée. La condamnation, qui avait été prononcée en février 2024, comportait, selon la cour, de nombreuses erreurs et incohérences tant au niveau des faits que de leur évaluation juridique ainsi que dans les conséquences de cette décision.
Détention provisoire et accusations
En février 2024, Dani Alves avait été déclaré coupable de viol pour des événements remontant à la nuit du 30 au 31 décembre 2022. La plainte avait été déposée peu après les faits, et Alves avait été incarcéré le 20 janvier 2023, en attente de son procès prévu pour le 5 février 2024. Le ministère public espagnol demandait alors une peine de neuf ans de prison pour l’ancien international brésilien.
Déroulement des faits et défense
Selon les allégations du parquet, l’ex-défenseur du Barça aurait adopté un comportement agressif envers la victime, l’obligeant à subir une fellation et une pénétration sans protection, après l’avoir giflée. L’équipe de défense d’Alves, plaidant pour l’acquittement, mettait en avant le taux élevé d’alcool dans le sang du joueur au moment des faits. Si en France, cela constitue une circonstance qui aggrave la faute, en Espagne, cette situation peut, au contraire, être considérée comme une circonstance atténuante.
Libération sous caution
Le 20 mars 2024, une décision a été prise par le tribunal d’autoriser la libération de Dani Alves sous certaines conditions. Moyennant une caution d’un million d’euros, Alves avait la possibilité de quitter la prison de San Esteban Sasroviras, située près de Barcelone, après y avoir passé 14 mois. Toutefois, cette liberté s’accompagnait de la confiscation de ses passeports et de l’interdiction formelle de quitter le territoire espagnol.