Le lundi 31 mars, Marine Le Pen comparaîtra au tribunal pour répondre des accusations concernant des détournements supposés de fonds publics. En cas de condamnation, elle risquerait de se voir interdire de participer à l’élection présidentielle à venir.
Le lundi 31 mars, l’avenir politique de Marine Le Pen sera déterminé par les décisions judiciaires. Accusée de détournement de fonds publics, elle pourrait être déclarée inéligible immédiatement, la privant ainsi de la possibilité de participer à l’élection présidentielle. Une éventualité qu’elle refuse d’envisager. Dans une entrevue avec La Tribune du dimanche, elle confie : « Les juges détiennent un pouvoir crucial sur notre mouvement, mais je ne pense pas qu’ils iront jusque-là ». Ces derniers jours à l’Assemblée, elle a adopté une position similaire, affichant confiance et se concentrant sur l’avenir : « Mon cas personnel n’influencera pas notre détermination à défendre les intérêts des Français et à prendre les décisions nécessaires pour leur protection ».
Des détournements entre 2004 et 2016
Cependant, l’enjeu de ce qui se trame lundi est bien la continuité politique de Marine Le Pen et le futur de son parti. Au sein du Rassemblement national, nul n’ose réellement envisager la possibilité d’une mise à l’écart. Les accusations portent sur un système supposé de détournement de fonds européens orchestré par Marine Le Pen pour renflouer les finances du FN entre 2004 et 2016. Depuis 2016, une disposition légale stipule que toute condamnation pour détournement de fonds publics est systématiquement accompagnée d’une peine d’inéligibilité.
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