Le procès concernant une ancienne employée de crèche, accusée d’avoir provoqué la mort d’un nourrisson en lui administrant du déboucheur liquide, a commencé ce mardi 1er avril. Bien qu’elle ait avoué ses actes, elle soutient que son intention n’était pas de causer la mort du bébé.
Après trois années écoulées, la douleur reste intolérable pour les parents. Ce mardi 1er avril, ils se trouvent face à une ancienne employée de micro-crèche, mise en examen pour l’homicide de leur enfant de onze mois, alors qu’elle en avait la garde. Excédée par les pleurs intenses de l’enfant, Myriam Jaouen, âgée de 30 ans, aurait administré une quantité mortelle de déboucheur liquide, similaire au produit Destop. Tragiquement, la petite victime a succombé quelques heures après cet acte.
Risques de réclusion à vie
Décrite comme étant immature et manquant d’empathie envers les enfants, l’ex-employée de la crèche a pris brièvement la parole devant les juges. Elle a admis : « Je reconnais les faits », tout en soulignant : « Mais ça n’a pas été volontaire, je n’avais aucune intention de causer la mort ». Possédant un CAP petite enfance, l’accusée avait été embauchée deux mois avant le drame et représentait l’unique adulte présente dans la structure au moment des événements. Elle fait face à la peine de réclusion criminelle à perpétuité pour avoir commis un meurtre sur une victime mineure âgée de moins de 15 ans.
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