Le chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanyahou, s’est rendu en Hongrie, bien qu’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) le vise. Lors de cette visite, il a été reçu par Viktor Orban, le Premier ministre hongrois. Ce dernier a déclaré, le jeudi 3 avril, que la Hongrie prévoyait de se retirer de la CPI.
En théorie, il aurait dû être intercepté par les forces de l’ordre. Toutefois, lorsqu’il descend de l’avion à Budapest avec sa femme, ce sont les sourires accueillants des représentants hongrois qui les attendent. Depuis novembre, Benyamin Netanyahou est sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale pour des accusations de crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Cependant, c’est avec tous les honneurs, incluant un tapis rouge et une cérémonie militaire, qu’il est reçu par Viktor Orban, le Premier ministre hongrois. C’est dans ce contexte que la Hongrie annonce son retrait de la CPI, un geste que Netanyahou qualifie de « courageux« .
Une décision encore en attente de mise en œuvre
Sise à La Haye, la Cour pénale internationale est en charge de poursuivre les responsables de crimes très graves à travers la planète. Ses 125 pays membres doivent respecter et appliquer ses décisions, ce qui inclut la Hongrie. Cependant, le processus de retrait de la Hongrie pourrait s’étendre sur plusieurs mois. La visite du Premier ministre israélien sur le continent européen lui a aussi offert une occasion de reporter, une fois de plus, les audiences de son procès pour corruption, qui se déroule en Israël.
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