« Christophe Lavalle, ex-représentant syndical de Go Sport, affirme à France Inter : ‘Nos revendications étaient justes.' »
Le vendredi 4 avril, Michel Ohayon, un homme d’affaires bien connu, a été officiellement mis en examen, soupçonné d’avoir frauduleusement utilisé des fonds provenant de Go Sport, Gap France et Camaïeu. Cette nouvelle a été reçue de manière « très satisfaisante » par Christophe Lavalle, ancien représentant syndical de Go Sport, qui s’est exprimé à ce sujet sur France Inter le dimanche 6 avril.
L’ancien syndicaliste a exprimé son soulagement en déclarant : « Pour nous, anciens employés de Camaïeu, Gap, et Go Sport France, c’est une grande satisfaction. Cela confirme que nous avions raison ». Il a ajouté : « Toutes les mesures que nous avions adoptées pour identifier les manquements de ces dirigeants, potentiellement liés à des actes mafieux, se voient aujourd’hui validées par les résultats des enquêtes ».
Mise sous surveillance judiciaire
L’ancien délégué syndical a évoqué la brutalité de la situation : « Tout d’un coup, des employés, notamment ceux de Camaïeu, ont perdu leur emploi sans préavis, entendant seulement qu’à 20h les portes se fermeraient définitivement et qu’ils ne reviendraient pas le lendemain ». Il a poursuivi en qualifiant cette situation de « violence extrême pour ceux qui avaient des années d’expérience dans ces entreprises. C’est une épreuve psychologique grave, exacerbée par la tromperie qui l’accompagne ».
Michel Ohayon, originaire de Bordeaux, fait face à des accusations de « banqueroute », « abus de biens sociaux » et « escroqueries en bande organisée ». Il a été soumis à une surveillance judiciaire stricte, l’empêchant de gérer ou diriger une entreprise. Son vaste empire commercial a connu des difficultés à partir de septembre 2022, marquées par la liquidation de Camaïeu à Lille, affectant 2 600 employés. Par la suite, les enseignes Gap France et Go Sport ont été contraintes de passer sous redressement judiciaire peu après.