Depuis qu’il a été élu à la tête du mouvement Renaissance en décembre, l’ancien Premier ministre a orchestré son tout premier grand rassemblement.
Un troisième rendez-vous politique marquant de la journée
Le dimanche 6 avril a été le théâtre de plusieurs événements politiques importants. À Paris, le Rassemblement national tenait un rassemblement en faveur de Marine Le Pen, tandis que la gauche organisait une manifestation en opposition. Pendant ce temps, le parti Renaissance avait planifié depuis longtemps un meeting à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. Gabriel Attal, ancien Premier ministre, a pris la parole à cette occasion pour critiquer vivement la dirigeante du Rassemblement national, Marine Le Pen. Il a notamment évoqué sa condamnation pour détournement de fonds européens, affirmant : « Voler entraîne des conséquences, surtout pour une personnalité politique. »
Une critique sévère des alliances internationales du RN
Lors de cet important événement, qui marquait son premier rassemblement majeur depuis qu’il a pris la tête du parti en décembre, Gabriel Attal a fustigé « une ingérence sans précédent » de la part de figures politiques internationales comme Donald Trump, Vladimir Poutine et Viktor Orban, qui soutiennent Marine Le Pen. Il a déclaré : « Pour quel bénéfice ? Pour servir un de leurs partenaires en France, le Rassemblement national. » Attal a ainsi affirmé que « le RN n’est pas simplement un allié de Donald Trump, il en est un fervent admirateur. »
Une distance affirmée par rapport aux Républicains
Poursuivant son discours, Gabriel Attal a critiqué le parti d’extrême droite, en clamant que « le RN prône la sévérité pour tous, sauf pour eux-mêmes. Ils préconisent l’absence d’immunité, sauf pour Marine Le Pen. » Devant les militants rassemblés à la Cité du Cinéma, l’ancien Premier ministre a également souligné sa prise de distance par rapport aux Républicains. « Notre parti n’entache pas la réputation de la justice en remettant en doute ses verdicts ou en laissant entendre qu’il y aurait une influence partisane sur les juges. Je suis fier que nous soyons clairs sur cette question. » Une référence implicite à certains propos tenus par Bruno Retailleau, actuel ministre de l’Intérieur.







