À partir de lundi 14 avril, les prix de la PS5 augmenteront de plus de 10 % en Europe.
Dimanche 13 avril, Sony, l’énorme entreprise japonaise de loisirs, a fait part de son intention d’augmenter les tarifs de plusieurs modèles de sa console de jeux vidéo PlayStation 5 (PS5) dans certains territoires, à l’exception pour l’instant des États-Unis. Cette décision est justifiée par un climat économique mondial qualifié de « compliqué ». « Face à une économie exigeante, marquée par une inflation prononcée et des fluctuations monétaires, » Sony a décidé « d’élever le prix de vente conseillé (PVC) de la PlayStation 5 sur certains marchés comme l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA), ainsi que l’Australie et la Nouvelle-Zélande, » détaille l’entreprise dans un article publié sur le blog PlayStation, également mis en ligne en version française lundi.
D’après une annonce faite lundi par Sony à l’AFP, le tarif de la PS5 en version numérique, dépourvue de lecteur de disque, subira une hausse de plus de 10% en Europe, au Royaume-Uni et en Australie. En Europe, le coût de cette version numérique passera à 499,99 euros, révélant une augmentation d’environ 11% par rapport à son prix initial qui était fixé à 449,99 euros. Parmi les zones touchées par cette augmentation, Sony a fait savoir que le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande et l’Australie verront les prix de la PS5 augmenter, impactant tant l’édition numérique que celle équipée d’un lecteur Blu-ray.
En revanche, Sony a annoncé qu’il réduira le prix du lecteur de disque vendu séparément. Ces modifications de prix prendront effet immédiatement, a précisé Sony, tout en assurant que le coût de la PlayStation Pro, une version plus coûteuse et performante sortie en novembre, restera inchangé.
Des turbulences dues aux droits de douane
Cette révision des prix intervient dans un contexte où les droits de douane instaurés par Donald Trump, l’ancien président des États-Unis, ont créé des bouleversements sur les marchés internationaux et menacent de perturber les chaînes d’approvisionnement du secteur électronique asiatique.
Après que des exemptions pour certains produits high-tech ont été annoncées par les États-Unis, Donald Trump a prévenu dimanche qu’aucun pays ne devait se considérer comme hors de danger face à son offensive douanière, « en particulier la Chine » qu’il a à nouveau critiquée. Il a ajouté de l’incertitude en déclarant qu’il ferait connaître « dans la semaine » de nouveaux droits de douane sur les semi-conducteurs importés aux États-Unis.