Dans plusieurs immeubles, des logements sont discrètement loués via des plateformes de réservation pour servir de lieu de rencontre aux prostituées et à leurs clients. Cela expose les propriétaires à des risques légaux, puisqu’ils peuvent faire face à des accusations de proxénétisme. Cette situation a été mise en lumière dans un reportage d' »Envoyé Spécial » diffusé le jeudi 17 avril sur France 2.
Un propriétaire peut parfois vivre une expérience inattendue en découvrant que son logement en location est utilisé par une prostituée. Depuis quelque temps, un nombre croissant de travailleuses du sexe choisissent d’opérer discrètement depuis des appartements privés ou via des plateformes comme Airbnb pour rencontrer leurs clients. C’est ce qu’a rapporté une femme souhaitant garder l’anonymat lors de son témoignage pour France Télévisions.
Airbnb soutient combattre fermement ce problème
Cette femme, active dans ce milieu depuis 12 ans, indique qu’elle utilise un « Airbnb à Paris » comme lieu de réception pour ses clients, tout en précisant que le propriétaire n’est pas informé de la nature réelle de l’utilisation de son bien. Par ailleurs, il semblerait qu’un réseau d’entraide existe en ligne, où ces professionnelles partagent des conseils pour éviter de se faire remarquer.
Bien que l’activité de la prostitution soit légalisée en France, les propriétaires, en cas de complicité avérée, pourraient être accusés de proxénétisme. Un gestionnaire immobilier partage qu’il a mis un terme à environ cent locations suspectes en une seule année. Il exprime son mécontentement envers Airbnb, accusée de ne pas traiter sérieusement ce problème. Toutefois, l’entreprise, jointe à ce sujet, affirme prendre des mesures diligentes pour enrayer de telles pratiques.
Visionnez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus