En décembre, l’ex-président a été définitivement condamné à une peine de trois ans de prison, dont un an ferme, pour avoir tenté de corrompre un éminent magistrat dans ce qui est connu sous le nom de l’affaire des écoutes. Cette décision judiciaire a ainsi suscité de nombreux débats.
Macron refuse de retirer la Légion d’honneur à Sarkozy
Emmanuel Macron, en tant que dirigeant suprême de l’Ordre national de la Légion d’honneur, a annoncé le jeudi 24 avril qu’il ne prendrait pas la décision de priver Nicolas Sarkozy de cette distinction, malgré sa condamnation par les tribunaux français. Macron a souligné qu’il ne prévoyait pas de retirer cette médaille à son prédécesseur.
Un respect pour les anciens présidents
Le président de la République, lors d’une visite à Madagascar, a insisté sur l’importance de respecter les anciens chefs d’État. Selon lui, retirer la Légion d’honneur à Nicolas Sarkozy ne serait pas une décision judicieuse, car cela irait à l’encontre du respect dû à ceux qui ont dirigé la France.
Contexte de la condamnation
La problématique s’est posée après que l’ancien président a été définitivement condamné en décembre pour avoir tenté de corrompre un magistrat de haut rang, affaire connue sous le nom d’écoutes. Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme. Depuis février, il porte un bracelet électronique qui restreint ses mouvements.
Débat autour du retrait
En mars, le général François Lecointre, responsable de la Légion d’honneur, avait déclaré que le retrait de cette distinction était légalement justifié. Cependant, Me Patrice Spinosi, avocat de Nicolas Sarkozy, a rappelé que son client a été élevé au rang de grand-croix lors de son mandat présidentiel en 2007. L’avocat a argué que cette décoration est liée à sa fonction de chef d’État et non à sa personne propre.