La députée de Paris a exprimé sa réflexion sur la nécessité d’un modèle alternatif au sein de leur parti, notamment en étant critique envers la Ve République et la prédominance des figures politiques. Elle a souligné ce besoin en faisant allusion à la réélection sans difficulté de Marine Tondelier à la présidence du parti.
Critique de Sandrine Rousseau sur la structure du pouvoir chez les Écologistes
Vendredi 25 avril, Sandrine Rousseau, députée écologiste, a exprimé ses réserves quant à ce qu’elle perçoit comme une « concentration du pouvoir » au sein du parti des Écologistes. Cette réaction fait suite à la réélection sans difficulté de Marine Tondelier à la tête du mouvement lors du précédent week-end. Sur les ondes de Sud Radio, Sandrine Rousseau a également exprimé son mécontentement vis-à-vis d’une « personnification excessive » et d’un « manque de contre-pouvoir » au sein du parti.
Inquiétudes pour le fonctionnement interne du parti
Elle a souligné que, tout en critiquant la personnalisation du pouvoir inhérente à la Ve République, le parti devrait proposer une alternative en son sein. Sandrine Rousseau a ainsi exprimé une « légère inquiétude » concernant la manière dont les Écologistes sont organisés. Marine Tondelier, réélue samedi dernier avec 73 % des suffrages, a obtenu ce score sur un total de 6 700 votants, parmi les presque 14 000 membres sollicités pour voter.
Participation électorale jugée insuffisante
Sandrine Rousseau a qualifié le nombre de participants au vote de « très faible, un sujet qui devrait nous inciter à la réflexion ». Connue pour être une critique fréquente de Marine Tondelier, elle a également mentionné qu’elle avait été écartée du bureau politique du parti suite à un changement dans la représentation des membres franciliens au sein de cette instance.