Vendredi, la secrétaire nationale des écologistes a admis l’existence d’un antisémitisme au sein de l’extrême gauche.
Marine Tondelier fait marche arrière
La secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, a exprimé ses remords et admis qu’il existe un antisémitisme au sein de l’extrême gauche. Elle a partagé ces réflexions sur le réseau social X, le vendredi 2 mai, après avoir tenu des propos ambigus concernant Jérôme Guedj, membre du Parti socialiste. Ce député, de confession juive, ainsi que d’autres socialistes, ont été pris pour cible lors de la manifestation du 1er mai à Paris. Lamia El Aaraje, qui dirige la fédération socialiste de Paris, a affirmé que Jérôme Guedj avait à nouveau été victime d’insultes antisémites, après avoir déjà subi des attaques verbales lors d’un rassemblement précédent.
Une réaction sous le feu des questions
Lors d’un entretien accordé à RTL jeudi soir, il a été demandé à Marine Tondelier si l’attaque visant Jérôme Guedj pouvait être attribuée à un antisémitisme d’extrême gauche. Elle s’est montrée hésitante, suggérant que la présence de Guedj aux manifestations pouvait être perçue comme provocatrice. Elle a clarifié ses propos vendredi, expliquant avoir été déconcertée par la manière dont la question lui avait été posée, surtout qu’elle n’avait pas une vision claire de tous les événements car elle manifestait elle-même à Dunkerque.
Appel à la sérénité dans les manifestations
Marine Tondelier a insisté sur le fait que Jérôme Guedj, ainsi que tous les socialistes et manifestants, devraient pouvoir participer aux manifestations en toute quiétude. Elle a tenté de le contacter vendredi matin et a promis de renouveler son appel dans la journée. Elle a également confirmé que l’antisémitisme existe dans l’extrême gauche, tout comme dans le reste de la société, et qu’il est essentiel de le combattre partout et en tout temps.