Les Zones à faibles émissions, conçues pour restreindre l’accès aux véhicules les plus polluants, provoquent une forte contestation parmi les automobilistes aux revenus les plus bas.
Les Zones à Faibles Émissions, communément appelées ZFE, sont devenues un véritable casse-tête pour certains automobilistes. Ces dispositifs réglementent la circulation des véhicules dans 25 agglomérations françaises, dans une optique principalement environnementale. Néanmoins, cette initiative est perçue par une part de la population comme discriminatoire. Ce samedi, une association de motards s’est mobilisée dans les rues de Paris pour exprimer son opposition à cette réglementation. Isabelle Lebret, porte-parole de la fédération des motards en colère, déplore : « Ceux qui disposent des moyens pour acquérir un véhicule récent peuvent circuler librement partout, tandis que ceux qui n’en ont pas les moyens se retrouvent confinés chez eux. »
Effets observés sur la pollution atmosphérique
Depuis le début de l’année, l’accès aux zones concernées est interdit aux véhicules classés Crit’Air 3, représentant environ 30 % du parc automobile en France, ce qui fait des ZFE des espaces à forte exclusion pour certains usagers. Malgré les critiques, cette mesure a permis d’obtenir des résultats tangibles en matière de qualité de l’air. Entre 2017 et 2023, les émissions polluantes générées par le trafic routier ont diminué de 42 %, tandis que la concentration de particules fines a été réduite de 32 %. Chaque année, la pollution atmosphérique est responsable d’environ 1 000 décès ainsi que de nombreuses hospitalisations.
Visionnez le reportage complet dans la vidéo ci-dessus.