Laurent Jacobelli se réjouit de la décision prise par les députés d’éliminer les Zones à Faibles Émissions (ZFE), qu’il considère comme un obstacle empêchant l’accès des milieux urbains aux classes moyennes ainsi qu’aux populations les plus vulnérables. Selon lui, ces dispositifs instaurent une forme d’exclusion dans les zones centrales des villes, privant une partie importante de la société de leur possibilité de circulation.
« Il est essentiel de combattre la pollution atmosphérique, mais pas de s’acharner sur les plus démunis », affirme Laurent Jacobelli, vice-président du groupe RN à l’Assemblée nationale et porte-parole du parti, lors d’une interview sur 42mag.fr le jeudi 29 mai, saluant la décision prise mercredi soir par les députés de supprimer les ZFE (zones à faibles émissions). « Je ne comprends pas pourquoi on exclurait les centres-villes aux classes moyennes ou aux populations les plus vulnérables », déplore ce député RN de Moselle.
Laurent Jacobelli se réjouit d’avoir réussi à faire « voler en éclats (…) une forme d’apartheid social » en abandonnant cette mesure qu’il juge « profondément inéquitable ». Lancées en 2019, les ZFE ont pour objectif d’interdire la circulation des véhicules les plus polluants dans certaines zones urbaines afin de réduire les émissions de particules fines, responsables de 40 000 décès prématurés chaque année. La suppression de ce dispositif représente selon lui « une excellente nouvelle pour la liberté et un signe d’égalité pour tous », ajoute le porte-parole du Rassemblement national.
« Cessez d’embêter les Français »
Sur un plan plus large, Laurent Jacobelli critique ce qu’il qualifie d’« enfer vert » et raille les « idéologues écologistes qui rendent la vie dure aux citoyens ». Par ailleurs, les députés RN ont approuvé mercredi un amendement visant à assouplir les règles entourant la construction immobilière, favorisant notamment le relâchement de la politique dite du zéro artificialisation nette (ZAN). Par ailleurs, Laurent Jacobelli se félicite également de la proposition de loi portée par Duplomb, qui ambitionne de « lever les contraintes » pesant sur le monde agricole en réintroduisant, notamment, l’usage d’un insecticide. « Si l’on tient vraiment à protéger l’environnement, il faudrait limiter les importations, notamment en provenance de Chine », lance-t-il aux écologistes, concluant par un appel à « cesser d’embêter les Français ».