Depuis le 17 juin, environ 82 000 automobiles sont immobilisées en raison d’airbags présentant des défauts, fabriqués par la société Takata. Cette mesure touche spécifiquement les modèles Citroën C3 et DS3 qui ont été assemblés entre les années 2014 et 2019.
Depuis le mardi 17 juin, pas moins de 82 000 automobiles sont interdites de circulation, jugées trop risquées à cause d’airbags défaillants fabriqués par l’entreprise Takata, faisant actuellement l’objet d’un rappel officiel. Ce retrait massif concerne particulièrement les modèles Citroën C3 et DS3 produits entre 2014 et 2019, ce qui engendre une forte augmentation de la demande en pièces de rechange pour les professionnels du secteur automobile. « Nous faisons tout notre possible pour commander rapidement les composants afin de fixer des rendez-vous et procéder aux remplacements dans un délai maximum de dix jours« , indique Alain Gauny, responsable d’atelier chez CDR Lattes, dans l’Hérault.
Une opération qui dure environ une heure
Le remplacement de l’airbag conducteur ainsi que de celui du passager nécessite en moyenne une intervention d’au moins une heure. Les airbags défectueux sont ensuite minutieusement scellés dans des caisses spéciales, lesquelles seront envoyées au constructeur pour être recyclées correctement. D’après les données fournies par Stellantis, plus de 200 000 véhicules équipés d’airbags Takata doivent encore subir cette opération de réparation.
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