D’après les informations communiquées par le parti, Laurent Salles aurait agi en raison d’un motif d’ordre personnel, directement lié à une relation sentimentale. Occupant le poste de standardiste au sein du Rassemblement National et ayant également exercé comme assistant parlementaire auprès de Louis Aliot, il a été jugé et reconnu coupable dans le cadre du procès concernant les assistants parlementaires du Front National.
Il a survécu à sa tentative, mais sa vie demeure en danger. Ce samedi, un salarié du Rassemblement national a essayé de se donner la mort au siège du parti situé à Paris, a indiqué le RN à l’AFP, confirmant ainsi une information dévoilée par Paris Match.
Il s’agit de Laurent Salles, âgé de 55 ans, qui occupait le poste de standardiste au sein du RN et a auparavant travaillé comme assistant parlementaire pour Louis Aliot. Son geste s’est produit en milieu d’après-midi, et il a rapidement été conduit à l’hôpital Lariboisière. Le parti précise que son acte était motivé par une raison personnelle, en lien avec une histoire sentimentale, précisant aussi qu’il avait adressé des messages à ses proches à ce sujet. Jordan Bardella, président du RN, s’est rendu au siège du parti suite à cet incident.
Une condamnation liée à l’affaire des assistants parlementaires du FN
Laurent Salles figure parmi les 24 personnes jugées dans le cadre du procès concernant les assistants parlementaires du Front National. Il a été condamné à une peine de six mois de prison avec sursis. Ancien employé du parti, il avait été recruté en juillet 2014 par Louis Aliot, aujourd’hui numéro deux du Rassemblement national, sans même passer par un entretien préalable. L’enquête, telle que rapportée par le tribunal, n’a révélé aucune preuve d’une quelconque activité professionnelle de Laurent Salles pour le compte de Louis Aliot. En effet, seul un SMS unique aurait été échangé entre eux pendant une période de huit mois.
D’après l’accusation, tous les éléments indiqueraient que Laurent Salles travaillait en réalité pour Yann Le Pen, la sœur de Marine Le Pen, notamment pour l’organisation des principaux événements du parti. Lors du procès, Laurent Salles avait choisi d’exercer son droit au silence.